Egypte 2005 - Le départ (1)
Départ au Pays des Pharaons
Avril 2005, un rêve de gamine va enfin se réaliser : fouler le sol Egyptien et découvrir le fabuleux patrimoine de cette civilisation. 6 ans après ce voyage, je n'ai plus tous les détails, mais il me reste un nombre phénoménal d'images dans la tête ... que je vais essayer de vous faire partager.
Tout d'abord, notre départ ... inoubliable ! Nous arrivons à Lyon St-Exupéry en tenue "semi" légère sous un froid glacial. Mais peu importe, dans quelques heures nous serons en train de nous réchauffer sur les bords de la mer rouge. Alors que nous enregistrons nos bagages, nous faisons connaissance de Valérie et Laurent avec qui nous profiterons pleinement de notre formule all inclusive à Hurghada. Après les formalités d'usage, nous embarquons dans un avion affrété par FRAM. PNC à vos postes ... nous avons bouclé nos ceintures, les réacteurs se mettent en chauffe, l'appareil commence à prendre son élan ... la vitesse augmente, nous sommes écrasés sur nos sièges, ça y est c'est parti ! A travers le hublot je vois l'aéroport qui s'éloigne ... nous atteignons la barrière de nuages ... je ne sais pas pourquoi mais j'ai une espèce de boule au ventre. Il me semble que notre avion a du mal à prendre de la hauteur. J'attends. Je trouve tout de même étrange cette sensation de ne pas sortir de cette masse ouatée. Je suis sortie de mes pensées par le signal sonore qui nous prévient qu'une annonce va être faite : "ici, votre commandant de bord ... suite à un problème technique, nous allons faire demi-tour et nous poser à Lyon St-Exupéry". J'ai l'impression d'avoir le coeur au bord des lèvres. Le calme qui règne dans l'avion est pesant. Seul un homme fait une crise d'angoisse (et nous apprendrons plus tard qu'il est mécanicien sur les avions ... ça rassure non ???).
Bref, retour au point de départ ... l' attente commence ... et les questions aussi. On sent bien qu'on ne nous dit pas tout. Soit-disant un voyant défectueux ... ce qui nous parait tout de même un peu gros ! En fait, notre angoissé de tout à l'heure nous explique qu'un des réacteurs ne fonctionnait pas ... ceci expliquant cela ! Remis en partie de nos émotions, les liens se tissent et les paris fleurissent ... "je parie qu'ils vont nous faire partir demain". "Et moi, je parie qu'ils ne vont jamais trouver d'avion de rechange". "Et moi je dis qu'ils vont être obligés de nous rembourser nos vacances" ... et blablabla et blablabla !!!
Finalement, 4 heures après notre retour forcé, nous embarquons de nouveau dans un autre avion et nous atterrissons 5 heures après à Hurghada, en retard, mais entiers !!! Je trouve qu'on ne s'en sort pas trop mal sur ce coup là.
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