Voyailes

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Du 22 au 27 août - Mora Mora à Nosy Be

Mora Mora à Nosy Be

 

Nosy Be (Grande île) tire son surnom "d'Île aux Parfums" en référence à sa production d'essences d'Ylang-Ylang. Paradis pour les uns, enfer pour les autres cette station balnéaire qui sort de l'ordinaire ne laisse pas indifférent.Loin des images reçues, l'île est marquée par la culture malgache et offre un voyage alliant rencontre avec une population accueillante, activités sportives en tout genre et farniente sur la plage.

Plage de Nosy Be Pêcheur Nosy BePêcheur Nosy BeNosy Be

Le Zahir se situe sur Madirokely (Madiroukel) une des plus belles plages de l'île. Ici, le rythme se ralentit naturellement, les sens sont en éveil et on profite de chaque instant sans penser à la minute suivante ... on appelle ça le "Mora Mora" ... et, je vous préviens : c'est contagieux !!!

 

 

7h. ce matin, la vie s'écoule déjà doucement : des femmes portent leurs paniers de fruits sur la tête, des enfants jouent, un homme nettoie la plage accompagné de son zébu qui tire une charrette, les pêcheurs sont déjà en mer ... Madagascar est l'un des pays les plus pauvres au monde et pourtant il règne ici une atmosphère d'insouciance qui vous envoute en un instant.

 

Pour cette 1ère journée, on prend nos marques. Une balade à Ambatoloaka ("Ambatoulouk") nous permet de prendre quelques renseignements. Voilà en vrac quelques infos utiles :

 

♦ Argent : pour changer de l’argent cela se passe dans la rue. Il suffit de demander … Le change est plus avantageux si vous changez des grosses coupures (cela varie de 2600 à 2700 Ariary pour 1€).

 

♦ Transports : le mieux pour se déplacer reste le taxi collectif. On s’entasse dans des véhicules qui ont disparu du marché français depuis quelques décennies (3 personnes sur le siège avant, 7 à l’arrière, ici ça ne pose pas de problème !). Le prix de la course pour se rendre à Hell-Ville est de 2000 Ariary (« Ariar ») pour les Vazaha que nous sommes … il semble que le tarif pour les locaux soit inférieur.

 

Si la promiscuité vous effraie, alors prenez une 4L qui est le taxi traditionnel. La course vous coutera 10000 Ariary (3,7€).

 

L’autre solution consiste à louer un scooter. La journée est à 30000 Ariary la journée, 20000 pour la ½ journée. Il y a bien-sûr la possibilité de louer des quads (80000 A) ou une voiture (je n’ai pas les tarifs).

 

♦ Repas : la 1ère option est d’aller déjeuner dans des restau touristiques : comptez environ 18000A / personne (6,9€ boisson comprise). La 2nde option consiste à aller dans une gargote. C’est ce que nous avons choisi ! Là les prix dégringolent : pour 4€ on vous sert une salade de tomates, une bonne portion de riz coco avec du poulet ou du poisson et une boisson (la bière locale : la THB, ou de l’eau … c’est le même prix …).

 

Profitez d’être ici, pour aller déguster quelques langoustes à un prix défiant toute concurrence. Chez Ernest (au nord de l’île), le menu est à 30000A soit moins de 12€ / personne !

 

♦ Sécurité sur l’île : la journée, rien à craindre. Les gens sont absolument adorables et on n’imagine pas qu’il puisse se passer quoi que ce soit. Par contre, dès la nuit tombée, interdiction de sortir. Tous les expatriés français ont un gardien et les locaux rentrent chez eux.

 

♦ Achats : des nappes brodées (c’est la spécialité de l’île), de l’huile d’Ylang-Ylang, des T-shirts, des objets en bois, de la vanille. Sur ce dernier point, celle qu’on achète sur la plage ne requiert pas les critères nécessaires pour pouvoir être exportée. Il faut la choisir grasse, brillante et la conserver sous vide à l’abri de la lumière. Quant au prix il est +/- de 45000 le kilo (17€). En ce qui me concerne je viens de l’utiliser dans ma pâte à crêpes, c’est TOP !

 

 

♦ Enfer ou paradis ? : Ni l'un ni l'autre ... ou les 2 à la fois. Côté paradis, vous êtes ici plongés dans une carte postale : des plages de rêve, une végétation luxuriante, une population accueillante loin d’un tourisme de masse.

 

Côté enfer, je noterai 2 choses. D’une part, la corruption bien présente ici et qui touche toutes les personnes résidant dans le pays (expatriés ou autochtones). D’autre part, le tourisme sexuel qui s’affiche essentiellement sur la plage d’Ambatoloaka. De vieux occidentaux sur le retour qui payent de jeunes Malgaches (qui, pour certaines, ne doivent pas avoir 15 ans). Bien-sûr c’est affligeant mais cela n’existe pas que dans cette partie du monde …

 

Mais durant ces quelques jours ici, nous ne sommes pas restés "vautrés" sur une plage déserte à profiter du soleil et des cocotiers ! Sur terre, sur mer, sous mer ... à pied, en palmes, en scooter, en bateau ou en taxi ... nous avons chaque jour pleinement profité du quotidien de Nosy Be à lire dans la page suivante.

 

 

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04/09/2012
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