Voyailes

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Voyage de rêve aux Maldives

Maldives : Un séjour au Paradis

Eh oui, presque 3 ans après ce fabuleux voyage je me décide enfin à faire mon compte-rendu, histoire de laisser une trace de notre passage au paradis ! Je ne dois d'avoir fait cette croisière qu'à mon intime intuition que ce serait un vrai moment de bonheur dans cette année 2008 ... et j'espère que vous le ressentirez dans le récit qui suit.

Bounty Maldives

 

→ 21 février : après 9 ou 10h. de vol nous atterrissons à Male et juste la vue des atolls me fait déjà frissoner. Il est 7h' du matin (heure locale, ce qui correspond à 3h en France) et l'air est déjà chaud. Nous sommes tous fatigués par ce voyage (surtout Frank et Anthony qui ont fait nuit blanche), mais nous ne voulons manquer aucune image de ce paradis terrestre. Le temps d'acheter un bouquin sur les poissons de l'Océan Indien, et nous embarquons dans un dhoni avec 8 autres personnes pour rejoindre le Bounty qui sera notre hôtel pendant les 7 prochaines nuits.

 

Shaffy, qui cumule les fonctions de capitaine, guide et master diver nous donne les 1ères consignes pour que le voyage se passe au mieux : ici, nous sommes sur un bateau et nous devons faire attention à certains détails comme l'utilisation parcimonieuse de la douche, le rangement des bagages et d'autres règles qui ne sont que de bonnes habitudes à adopter ... Après ces formalités et un cocktail de bienvenue, nous plongeons déjà dans le vif du sujet avec un magnifique PMT (Palmes, Masque, Tuba) non loin de Malé.

Plage des Maldives au coeur de l'océan Indien

La déconnexion est vraiment totale : le bleu turquoise de la mer a remplacé la grisaille de nos montagnes et la neige s'est transformée en sable ... je viens d'entrer de pleins pieds (je devrais plutôt dire de pleines palmes) dans le rêve ... je nage dans un océan de bonheur. A quelques mètres d'une île hôtel, nous faisons notre 1ère rencontre avec les habitants de ces fonds marins : des dizaines de poissons multicolores qui n'ont pas l'air dérangé par notre visite. En même temps, nous ne devons pas être les 1ers touristes à passer par ici.

 

Le bateau file maintenant vers Guraidhoo. Je respire l'air des vacances et de la liberté et je dois encore me pincer pour m'assurer que je suis bien dans la réalité. Peu à peu nous faisons connaissance avec le reste du groupe. Partir 1 semaine en croisière avec des inconnus c'est un peu le coup de poker ... si tu ne supportes pas tes co-locataires, le bateau peut vite se transformer en galère !  J'y ai bien pensé avant notre départ, et puis, je me suis dit que nous aurions au moins un point commun : le goût des vacances décontract' hors des gros complexes hôteliers. Gagné ! Nous avons tous la même envie de nous détendre et d'en prendre plein les yeux.

 

→ 22 février : Quelques chiffres pour commencer cette journée : 7, 1, 26, 28, 40 ... ce qui veut dire : 7h. du mat', 1ère plongée à 26m., température de l'eau : 28°, visibilité : 40m. Le pied !!! oui, je sais ... la palme !!! WAOUH ... vais-je survivre à autant de BONHEUR ? Mais pas le temps de trop philosopher sur la question ... le Bounty a repris sa route vers le sud en direction de l'atoll de Vaavu. Et c'est avant d'arriver sur Filidhoo que nous rencontrons nos 1ers dauphins ... des vrais, des sauvages, des dauphins qui ne se laissent pas approcher avec un morceau de pain ! Nous nageons juste au-dessus d'eux et nous les entendons jouer dans les profondeurs de l'océan. Inutile de vouloir jouer avec eux, ceux là n'ont pas été éduqués à Marineland !

 

Coucher de soleil sur l'océan Indien

Shaffy nous débarque sur l'île de Filidhoo. Là aussi, il vaut mieux que les gens s'accordent bien, car l'espace est vraiment restreint. De la plage, nous apercevons déjà l'autre côté de l'Ile. Mais, on sent bien qu'ici, les querelles de voisinage ne doivent pas être légion : toutes les personnes que nous avons rencontrées jusqu'à présent sont très "cools"  ... à moins que ce ne soit la fatalité qui les rende si accueillants ? Quand on sait que ces îles s'enfoncent de quelques centimètres chaque année, ça fait frémir. D'ici une 50aine d'années la plupart de ces atolls n'existeront plus et ce ne sont pas les quelques sacs de sable posés ça et là pour retenir les plages qui y changeront grand chose. Ça donne juste envie d'arrêter le temps pour profiter de cette sérénité ambiante.

 

→ 23 février : réveil à 6h pour la 1ère plongée du matin qui restera certainement la + belle de toutes nos plongées. Shaffy nous guide dans le Myaru Kandu (la passe aux requins). Le courant est fort et après nous avoir "accrochés" à l'aide d'un tendeur sur une plateforme coralienne à 34m de fond, nous assistons au spectacle grandeur nature : Napoléons, Raies Aigle, Requins entourés de leurs embassadeurs. Je ne sais pas si c'est l'ivresse des profondeurs qui me gagne, mais ce que je réalise c'est que je suis ivre de bonheur (une fois de + !). C'est l'euphorie totale ... est-ce que je suis dans les airs ou dans l'eau ? Je ne cherche pas à savoir : de toutes façons, je flotte !!! Hélas, il faut remonter ... à peine de retour à la surface, je laisse exploser ma joie avec Adrien. Nous mettons nos bras au-dessus de notre tête en forme de Y. Tout s'est bien passé !

 

Nous passons notre petit déj' à débriefer dans les moindres détails cette plongée d'exception et je me dis que, quoiqu'il se passe, ce moment sera sans doute le pic de ces vacances ... et pourtant, ici, la magie ne s'arrête jamais. Quelques heures plus tard, nous sommes à nouveau plongés dans une carte postale. Nous faisons une pause trempette dans une eau d'une incroyable transparence près d'un ban de sable posé au milieu de nulle part. Je savoure encore et toujours ce moment de plénitude avec la conscience de vivre quelque chose d'unique. Je crois qu'à cet instant j'ai une pensée pour ceux qui sont sous la neige ....

 

Sur le bateau , l'ambiance est de plus en plus à la rigolade. Il faut dire que chacun a bien trouvé sa place et que le mot promiscuité n'existe pas ... Entre baignades, repas, et apéros au coucher de soleil, la vie s'écoule comme dans un rêve (normal, nous sommes dans un rêve !). Shaffy s'enquière sans cesse de notre bien-être mais je n'ai pas de mots assez forts pour lui faire partager mes émotions ... Wonderful, amazing, crazy ... il faudrait que je puisse inventer un terme spécifique qui rassemble tout ça ....   

 

Suite du séjour

 



19/11/2010
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