Voyailes

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Mardi 28 Août - La Fournaise et Sud Sauvage

Bouger à Nosy Be

 

Depuis hier soir nous avons repris nos repères au Blue Beach et après notre séjour à Madagascar l'île intense parait plus fade ... cela n'est pas dû à la beauté des paysages mais plutôt à l'atmosphère ... qui nous rappelle peut-être que nous sommes bien en France.

 

Forte de sa réputation d'« île à grand spectacle », la Réunion a justifié sa candidature au Patrimoine Mondial de l'Unesco grâce à ses paysages exceptionnels dominés par deux massifs volcaniques et trois cirques majestueux. Inscrite au Patrimoine Mondial de l'Humanité de l'UNESCO depuis août 2010 sous l'appellation « Pitons, cirques et remparts de l'île de la Réunion », l'île offre en effet un trésor naturel endémique encore épargné et qu'il faut protéger. Déjà en 2007, lors de la création du Parc National de la Réunion, l'UNESCO déclarait dans un communiqué apprécier particulièrement "les forêts subtropicales, les forêts tropicales humides et les landes constituant une remarquable mosaïque d'écosystèmes et de paysages visuellement séduisants", et reconnaissait que l'ensemble « contribuait significativement à la conservation de la biodiversité terrestre ».

Ce matin, j'ai prévu une grosse journée orientée sur la "grande banlieue" du Piton de la Fournaise. Donc, direction Bourg-Murat après lequel nous attaquons les 23km de lacets qui nous emmènent à plus de 2000m d'altitude. La végétation change au fur et à mesure de notre montée : d'abord tropicale, puis alpine et enfin lunaire !!! A chaque "étage" c'est un nouveau paysage qui s'offre à nous jusqu'à l'époustouflante plaine des sables qui apparait brusquement au détour d'un virage. Au loin on aperçoit le chemin de terre qui monte au Piton : 5 kms cahotiques pour arriver au Pas de Bellecombe.

 

Nous sommes au pied du seigneur de l'île : un dôme marron qui semble bien paisible ... Nous reprenons la route inverse et faisons une halte au belvédère de Nez de Boeuf avec une vue incroyable sur la Rivière des Remparts. D'ailleurs, ce qui impressionne sur l'île, ce sont ces reliefs vertigineux : les montagnes tombent à pic sur 800 ou 1000m. Nous arrivons juste à temps pour prendre une photo : en moins de 2mns les nuages ont envahi la vallée. On en profite pour faire une pause pique-nique avant de reprendre notre route en direcion de la côte est et les coulées de lave.

 

 

La seule route qui traverse l'île est superbe et, de nouveau, nous sommes surpris par les changements de végétation. Nous passons de la jungle aux champs de cannes à sucre : y'a pas à dire, ça donne l'impression de faire plusieurs voyages en une journée. 14h, nous approchons des coulées de lave. D'immenses champs noirs qui plongent dans l'océan indien avec, ça et là, une touche verte de la nature qui reprend ses droits ... jusqu'à la prochaine éruption. La route longe la côte jusqu'à Cap Méchant, des falaises noires où viennent se fracasser les vagues de l'océan Indien.

 

Cap Méchant - île de la réunion Cascade de la Grande Ravine - île de la Réunion

Nous entamons maintenant notre remontée en direction de St-Pierre, via un détour par la cascade de la Grande Ravine. Pour y accéder il suffit de suivre la direction de « Grand Galet ». La route qui longe la rivière sur une dizaine de kms est particulièrement raide et sinueuse ! Même pour les montagnards que nous sommes, c’est assez impressionnant … surtout quand on croise un autre véhicule au détour d’une épingle très serrée. Je sens tout à coup que le stress monte en moi quand je dois faire un démarrage en côte avec le Picasso tout auto (boîte et frein à main). Je sens bien que l’ambiance est tendue : le moteur commence à sentir le chaud etle rouge me monte aux joues  … aller voir la cascade la plus photogénique de la Réunion ça se mérite !

 

J’avoue que ça vaut quand même la peine et je regrette juste de ne pas pouvoir m’y baigner, mais la pluie est là et nous avons hâte de redescendre. Nous reprenons la descente (presque aussi infernale que la montée) et retrouvons la voie rapide qui remonte sur Saint-Gilles.

300kms sur une journée ça parait beaucoup mais comme le spectacle est perpétuel ça se fait facilement tout en prenant son temps sur les différents sites.

 

Pour préparer mon road-book, j’ai fait mes itinéraires sur google map puis j’ai recalculé mon temps de route à 40km / heure ce qui correspond davantage à la réalité terrain.

 

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05/09/2012
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