Voyailes

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Les Couacs en voyage

COUACS DE VOYAGES

 

HEBERGEMENTS.png TRANSPORT.png DIVERS.png

 

 

Parce-qu'un voyage n'est pas toujours un long fleuve tranquille, j'ai décidé de montrer l'envers du décor. Bah rien de dramatique mais des situations marquantes, parfois stressantes voire inquiétantes et qui ponctuent nos récits de voyages de quelques (sou)rires ! ... en vrac, par ordre chronologique ou par thème ... je vous raconte tout !


 

FLECHE-COUAC.gifLe couac des hébergements :

 

Partie importante du voyage, les hébergements réservent parfois quelques surprises. Souvent bonnes (comme notre campement dans le Wadi Rum ou notre lodge à Madagascar), elles peuvent parfois gâcher le voyage ou obliger à des plans B. 

 

Hammam obligatoire : A l'époque du «tout papier» (où même le minitel ne servait qu'à contacter Ula sur le 36-15), je réserve un hôtel conseillé par le guide du Routard du côté de Collioure. Résultat : une chambre minuscule au 3ème étage sans ascenseur (avec une poussette c'est pratique) dans un hôtel baigné (et non pas beignet) d'une odeur de friture, sur la place du village où il y a concert tous les soirs ... dilemme : fermer la fenêtre et suffoquer dans la chaleur moite ou attendre que la musique cesse ... Vive booking et les commentaires clients !

 

Énervement après avoir roulé toute une journée sur les routes cabossées de Corse, qu'il se fait tard, que nous sommes fatigués et que nous n'avons pas de logement. Après des tours détours et retours dans Solenzara, on trouve enfin un appartement dont les murs sont tapissés de sauterelles. Jusque là, on gère ... le sang commence à bouillir quand on ne trouve pas la solution pour ouvrir ce p... de Clic-Clac. Pourtant ça parait simple non ??? Et bien pas pour nous ! Le ton monte et ce sont les garçons qui rentrent à 1h du matin (bourrés) et qui mettent 2 secondes (montre en main) pour déplier le lit ... no comment !

 

Situation gênante quand la femme de ménage entre dans la chambre de notre hôtel de Porto Vecchio alors que nous sommes en pleine séance charnelle sur la moquette ... euh ... vous repassez plus tard ?

 

Confort spécial avec ce matelas plus grand que le sommier ... On est devenu les pros de la nuit en rappel et de la mauvaise humeur (enfin, surtout moi) ... et vous savez quoi ? C'était encore en Corse !

 

Accueil : Dans la rubrique «le plus mauvais accueil», la palme revient à cet hôtel que nous avions à Ajaccio. Interdit de dîner à la table de notre choix (sans argument, c'est comme ça c'est tout), interdit de nager dans la piscine le matin, interdit de monter dans la chambre parce-que la femme de ménage nettoie les parties communes ... et interdit de râler ! Une semaine cauchemardesque qui m'a fait détester la Corse et les Corses !

 

Porte close : c'est à Pétra, après de longues heures sur la route que nous trouvons la porte du Mövenpick ... close. Et le gardien de nous dire «closed, it's closed». Arggg ! Heureusement que je passe des heures sur Internet à étudier chaque hébergement ... je me souviens qu'il y a un autre Mövenpick à 2 pas du site de Petra. Finalement, nous avons 2 chambres à 50m du Siq pour le même prix ... c'est ce qui s'appelle gagner au change ! (et la colère disparait comme par magie)

 

FLECHE-COUAC.gifLa joie des transports :

 

Et oui, on ne peut pas y échapper ... avion, train, voiture ... le voyage est l'occasion d'aventures diverses et variées. Entre les bagages perdus, les retards et surtout les autres voyageurs il y a de quoi écrire un paragraphe !

 

 

Sur les rails :

Concert dans le train, à l'aller et au retour de notre voyage aux Bahamas. Tout d'abord une bande d'ados dont le vocabulaire se résume à «nique ta m...» et «dégage sale p...». 3 heures avec cette bande de gamins braillards, c'est long ... mais peut-être moins long que le trajet du retour avec la mamie qui renifle en harmonie avec celui qui pète et le voisin qui pue. Résultat, on a fini le voyage entre 2 wagons.

 

 

En mer :

Perdus en mer : on pourrait prendre ça pour une galère mais pour moi cela a été un vrai bonheur ! Pensez ... perdus sur un dhoni dans l'archipel des Maldives ... ça ressemble au paradis non ? Bon, l'équipage et les autres membres du groupe commençaient sérieusement à s'inquiéter ...

 

Concert sur le bateau : mais là c'était un vrai concert ! avec des vrais chanteurs et des vrais musiciens. Tout le registre espagnol avec les Mexicains qui tapent dans les mains, qui dansent et chantent. Un grand moment entre Cozumel et Playa del Carmen.

 

 

Dans les airs :

Grève (2) : Être au bout du monde, passer une journée de rêve au Zimbabwe, profiter d'un survol des spectaculaires Chutes Victoria, se laisser emporter par la sérénité d'un dîner croisière sur le Zambèze et être arraché à ce bonheur par un mail de South Africa Airways annonçant l'annulation de notre vol prévu ... le lendemain ! A partir de ce moment, on est en mode « plus de son, plus d'image » avec ce terrible sentiment d'être abandonnés ... Heureusement une étoile était au-dessus de nos têtes et mes efforts pour trouver une solution ont été récompensés ! Voir le récit de notre escale au Zimbabwe.

 

Vol magique : C'est comme ça que les hôtesses AF appellent les vols entre Paris et Delhi ! Dès l'embarquement, c'est ambiance Indienne : turbans, saris et bordel ! On se délecte du spectacle jusqu'à ce qu'une Indienne bien en chair et très odorante vienne s'asseoir à côté de moi. Les yeux se révulsent, le teint devient blême ... 8 heures avec cette boule puante à mes côtés ça va être long ... Une hôtesse compatit devant mon désarroi. « Vous avez une solution ? », « Oui : l'apéro ! ». Bon, ben Champagne alors ! Entre-temps une voyageuse est venue m'apporter un flacon d'huiles essentielles pour m'aider à supporter cette situation ...

 

 

Connexion : Après une semaine de rêve aux Maldives, notre avion décolle avec 2 heures de retard. Je mets le cerveau en mode «calcul». Si l'arrivée se fait au terminal 2A et que nous repartons du terminal 2E, que nous devons attendre nos bagages, nous enregistrer et espérer que le commandant de bord mette les gaz ... aurons-nous le temps d'attraper notre correspondance ? Réponse : oui, mais on était vraiment limite (l'hôtesse fermait l'enregistrement au moment où nous arrivions).

 

Connexion 2 : A Amsterdam, tout devait se passer tranquillement. Nous avions largement le temps de rejoindre notre correspondance pour Saint-Petersbourg. Sauf qu'à la porte mentionnée, c'était un vol pour ... Dubaï ... Panique à bord : rebrousser chemin, trouver la bonne porte, traverser l'aéroport, et surtout faire courir Micheline sur les tapis roulants. Il était «-1» ! Nous avons été les derniers à embarquer ...

 

Sauvez Willy ! Willy c'est ce jeune ado rondouillard avec qui nous avons avons voyagé entre Paris et les Bahamas. Le pauvre il n'a pas supporté le transport ... résultat : gros vomito sur ses voisins ... à l'aller et au retour ! Y'en a une qui a fait une crise de nerf, et j'avoue que j'en aurai fait autant. Après «sauvez Willy» c'est «sauve qui peut !».

 

Bagarre à 10000 : entre Dubaï et Mahebourg (île Maurice), nous avons connu notre 1ère bagarre en vol. Tout commence au décollage avec un enfant qui fait une crise de pleurs et qui finit (au bout de longues minutes) par s'endormir. Au bout de quelques heures, un Mauricien, visiblement bien imbibé, se lève et se met à parler un peu fort avec un autre passager. Le papa de l'enfant lui demande de parler plus doucement (pour ne pas réveiller son petit) ... et c'est là que tout bascule. Pétage de plomb du Mauricien, les insultes fusent en français puis en créole. Des hôtesses arrivent pour maitriser la situation (et surtout le bonhomme qui ne maitrise plus ses nerfs). A la descente c'est la police qui l'accueille sur le sol Mauricien !

 

Bug informatique : la technique de la «patate chaude» pour ne pas apporter d'explication à une réservation de sièges qui saute 1 semaine avant le départ. Merci Air France !

 

Grève : quel bonheur de retrouver la France, ses douaniers souriants, sa police aimable et ses grèves ... après plus de 10 heures de vol depuis Zanzibar, c'est 7 heures d'attente à CDG ... Welcome !

 

Et la perte de bagage on en parle ? Pour un vol entre Budapest et Genève via Paris, pas une valise à l'arrivée ! Ma conclusion c'est qu'on marche plus vite qu'une valise.

 

Sur les routes :

Excès de vitesse : Rouler 500 kms pour notre 1ère journée en Afrique du Sud, et se faire flasher pour excès de vitesse à 300 mètres de notre hôtel ! Quand on voit notre voiture de location, c'est à pleurer ... ou à sourire ... Une Hyundai tellement peu puissante qu'on était obligés de couper la clim pour arriver en haut des côtes ! Mais, comme sait si bien le faire la police, leur emplacement au pied d'une descente était stratégique. Résultat : 500 ZAR d'amende et une anecdote à raconter ...

 

Taxi driver : encore un moment qui restera gravé dans nos mémoire avec ce chauffeur de taxi Balinais ! Je passe le détail de la négo pour aller à l'essentiel. On grimpe à 4 dans la voiture et là, nous entrons dans 4ème dimension ... musique locale à fond, le chauffeur nez dans le pare-brise et le pied enfoncé sur l'accélérateur chante à tue-tête .... Mais quand il tente de grimper une côte en 4ème je commence à douter de sa fiabilité ... le plus drôle c'est qu'il ose encore renégocier la course entre 2 refrains ... là je ne retiens plus mon énorme fou-rire ... un bon souvenir !

 

Essence : se détendre au pays des Mayas et se retrouver en limite de panne sèche sur l'autoroute ... avec une pompe à essence en travaux, une 2nde en pénurie et enfin la 3ème qui nous a sauvés du «stop» sur les routes Mexicaines ! J'ai transpiré et ce n'était pas à cause de la chaleur ambiante ...

 

FLECHE-COUAC.gifCouacs en vrac ...

 

Gamelle : A Lisbonne, à quelques heures de notre vol de retour, Anthony et Flo ne trouvent pas mieux que de faire tomber une mamie sur les pavés de la ville. Panique à bord. Un homme nous menace de prévenir la police si nous n'emmenons pas mamie chez un médecin ... Je ne sais plus comment on s'en est sorti mais on a réussi à prendre notre vol pour Genève. Ouf ! Obrigada ...

 

Boussole : A Prague, pour notre 1er voyage avec Micheline, Adrien a l'heureuse idée de prendre un raccourci pour rentrer à l'hôtel. Bien-sûr, il se perd et là encore, panique à bord pour le retrouver dans le dédale des ruelles (et sans téléphone). Il ne nous a plus quittés de tout le week-end.

 

Mauvaise humeur de notre guide en Grèce qui ne supporte pas qu'on lui pose des questions, qui ne supporte pas qu'on s'éloigne du groupe et qui ne supporte pas qu'on «oublie» son pourboire en fin de journée ...

 

Irrespect de notre Dive Master Suisse dans les îles Similans en Thaïlande. A-prioris ? Complexe ? Mépris ? Condescendance ? ou tout ça à la fois ... des réflexions sur notre brevet de plongée «français» (on se la pète avec notre fédé française !), des interrogations sur notre niveau d'anglais (alors que le brésilien qui ne pipe un mot on ne lui dit rien), ils ont bien compris les petits français qui sont nuls en langues étrangères ? la remarque désagréable avant de se mettre à l'eau ... des fois qu'on soit assez con pour ne pas savoir gérer ... et au final, une excuse du bout des lèvres quand il a vu qu'on était les seuls à laisser un pourboire ... c'est bizarre, d'habitude ils sont radins les français non ???

 

Bar à putes : j'ai déjà raconté l'arnaque dans notre récit de voyage d' Angkor à Khaolak. Un spectacle glauque qui devait couter 100 baths et qu'on nous annonce finalement à 4000 baths ! Une horreur ! Mais j'étais tellement énervée que même le «videur» ne m'a pas impressionnée. Conclusion, ce mauvais trip nous aura couté 1000 baths et un bon coup de chaud !

 

FLECHE-COUAC.gif 

 

 

 



09/12/2019
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