Voyailes

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Safari entre Terre et Mer - Afrique du Sud Mozambique

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Mozambique-ADS.pngDe l'Afrique du Sud on connait toute l'histoire (ou presque) et on a immédiatement en tête les noms de Kruger, Cap de Bonne-Espérance ou Soweto. Exactement l'inverse de son voisin le Mozambique, dont on a du mal à citer le nom de sa capitale et qui reste une destination méconnue du grand tourisme.
Ce pays est encore un paradis secret au parfum d’aventure … Vasco de Gama l’avait surnommé «Terra da Boa Gente», ce peuple riche et à l’accueil inoubliable, qui marque tout voyage au Mozambique de son portugais chantant.
Cette enclave lusophone, ancienne colonie portugaise au sud-est du continent africain sort, en 1992, d’une guerre civile qui aura duré 16 ans. Elle commence petit à petit à se reconstruire et à panser ses plaies. Pour les visiteurs, le potentiel est énorme.
Des paysages de carte postale certes, mais avec quelque chose en plus ...  un caractère unique et une l’atmosphère encore mystérieuse. Au fait, la Capitale du Mozambique c'est Maputo !

Formalités pour le Mozambique

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Mardi 1er Octobre : Départ pour l'Afrique du Sud

Vol Genève - Hoedespruit (15h55 - 9h50 / 12h50 - 13h45)
Vol Genève - Johannesbourg (15h55 - 14h30)

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Bizarre d'atterrir en Afrique du Sud après vous avoir fait saliver avec le Mozambique. Voici donc une explication ... Pour se déplacer au Mozambique il y a l'avion (Mozambique Airlines) ou la location de voiture. Pour l'avion, pas sûre que vous arriviez à destination en temps voulu. Soit les vols sont (très) en retard ... ce qui est embêtant mais pas très grave, soit annulés ! Malheureusement il suffit de consulter le site Flightaware pour se rendre compte que c'est assez courant.

Quant à la location de voiture, il vous faut impérativement un 4x4 pour accéder aux hôtels qui longent la Côte et le tarif est prohibitif (à l'heure où j'écris c'est /- 2 000 € pour 2 semaines !). Sans compter tous les contrôles d'une police corrompue ... Bref, pour des vacances sereines je prends le plan B quitte à ne voir qu'un tout petit bout de ce pays.

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Mais quel voyage épique !!! Pourtant tout avait bien commencé :

 

Départ sous la pluie pour Genève, dépose de la voiture chez Civapark, enregistrement des bagages, embarquement ponctuel … jusque-là tout est fluide. Même si à l’enregistrement des bagages, le steward nous souhaite un bon séjour en Australie et que Frank lui répond que nous partons au Mozambique … je ne m’attarde pas sur ce détail (notre plan de vol est bien prévu pour une arrivée en Afrique du Sud …) … Mais j’aurais dû y voir un signe …

 

Après plus de 3 heures de vol, alors que nous approchons la frontière Iran / Irak, le commandant nous annonce que notre avion doit être dérouté sur … Ankara (en Turquie !). C’est la douche froide. L’Iran vient d’envoyer près de 200 missiles sur Israël et l’espace aérien devient obstrué ;-)

 

A plus de la moitié du trajet, nous faisons donc demi-tour pour rejoindre la capitale Turque … Après 50 minutes de vol, le commandant nous annonce une arrivée imminente à Ankara et un temps nuageux … euh, il a buggé le monsieur ! On s’en fout du temps qu’il fait à Ankara, ce qu’on veut ce sont quelques informations utiles … que nous n’aurons pas.

 

Et l’attente commence … Anthony qui a un œil sur les informations et sur Flightaware nous appelle pour nous faire un état de la situation et nous dire que notre vol Ankara / Doha est prévu pour 23h44, puis 1h14. Plus fort que les équipes de Qatar Airways. Effectivement 1h15 (mentionné sur Flightaware) nous redécollons en direction de l’Egypte et de l’Arabie Saoudite pour une arrivée vers 5 heures à Doha (5h11 exactement).

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Le débarquement s’éternise, et la navette qui nous emmène au terminal n’en finit plus de rouler. Nous débarquons dans le hall des transferts : c’est l’enfer ! Files d’attente, contrôles … Toujours aucune information ni aide de la compagnie !

 

Frank regarde le tableau d’affichage et, miracle, notre vol pour Johannesbourg est annoncé à 6h15. Un coup d’œil à la montre, il est 6 heures !!! Et là, c’est le sprint jusqu’à la porte C80 qui se trouve à l’autre bout de l’aéroport (et l’aéroport est immense bien-sûr !). J’en ai les larmes aux yeux de me dire qu’on va peut-être voir notre avion décoller sous nos yeux. Mais non, la pression retombe : une file attend devant le comptoir d’embarquement. Nous prenons place à bord du vol QR1363 … nous ne sommes pas les derniers.

Vols Qatar Airways : 3 150 € pour 2 personnes (y compris vols domestiques et Mozambique et choix payant des sièges) - Total = 3 150 €

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Mercredi 2 Octobre : Aux portes de Kruger

Arrivée à Hoedespruit - 13h45 Johannesbourg - 14h30

A l’heure où j’écris ces quelques lignes nous survolons les côtes Africaines, mais il reste encore une inconnue : nous avons une connexion avec Airlink à Johannesbourg, et je ne crois pas que celui-ci nous aura attendu … sans parler de nos bagages qui n’auront peut-être pas réussi à courir aussi vite que nous. Je cherche des infos auprès d’une hôtesse de l’air qui me rassure sans conviction. Mais je ne lâche pas, et c’est une autre hôtesse (sans doute embêtée par notre situation) qui me donne les codes d’accès pour le Wifi. Je me connecte sur la Qatar, notre vol est reprogrammé pour le lendemain. J’en profite pour réserver un hôtel proche de l’aéroport ce qui me permet de passer une fin de vol plus sereine. 14h30, nous atterrissons à Johannesburg.

 

Dès notre sortie de l’avion, nous apercevons des pancartes de la Qatar Airways avec nos noms : nous apprenons que nous sommes transférés dans un hôtel en formule pension complète pour la nuit. Oh mais quelle bonne surprise ! Nous filons aux contrôles et, contrairement à notre dernier passage, les guichets sont vides et nos valises arrivent aussi vite que nous. Nous avons beaucoup de chance et la fatigue disparait d’un coup (ce qui n’est pas le cas d’autres passagers dont les valises n’ont pas fait le voyage). Ça nous aide à patienter pendant que nos compagnons d’infortune remplissent les formulaires de perte de bagages. Je demande au steward qui nous accompagne d’appeler la société de locations de voitures pour qu’ils gardent bien notre réservation. Il ne reste plus qu’à profiter de nos vacances.

 

Ce soir on « déguste » un vin blanc local … et, même si je ne me fais toujours pas à la rudesse de ces vins Sud Africains, je savoure la chance que nous avons eue dans cet incroyable voyage ... Bon, on est d'accord que notre soirée romantique à l' African Rock Lodge s'est transformée en étape VRP au Garden Court ... !

1 nuit à l'African Rock Lodge : 110 € (annulée et non remboursable) - Cumul = 3 260 €

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De Jeudi 3 au Samedi 5 Octobre : Sous les étoiles d'Afrique

Johannesbourg - Hoedespruit - Buffelshoek Camp (90 Km -/ 2h)

Enfin, notre première journée de vacances. Nous prenons la navette de l’hôtel pour l’aéroport où nous enregistrons nos bagages pour le vol que nous aurions dû faire hier. Le commandant nous annonce qu’il y a un peu de vent à l’arrivée mais qu’il ne faut pas nous inquiéter (?). Nous avons trouvé ce message étrange mais, finalement, il a bien de nous prévenir : notre avion fait quelques figures avant notre atterrissage et tout le monde se regarde avec étonnement. Mais pas de soucis, après avoir évité les impalas qui broutent au bord de la piste nous sortons tous sains et saufs de l’avion !

 

En 2 temps, 3 mouvements je récupère la voiture de location pendant que Frank s’occupe des bagages et, à midi, nous prenons la direction de la Réserve de Manyeleti. (J'avais d'abord envisagé un transfert privé mais, en regardant les conditions générales de vente, j'ai eu un doute. À la lecture de la mention « la société se réserve le droit d'annuler la réservation sans avoir à en justifier le motif » je n'ai pas osé prendre ce risque, d'autant que nous avons un avion à prendre le dimanche).

 

Moins d’une heure après nous atteignons le gate d’entrée de la réserve de Manyeleti. Nous payons les 780 rand pour 3 nuits (+/- 40€) et nous voilà partis sur les pistes de la réserve. J’ai entré tous les check-point dans google maps (que je contrôle avec l’application Fields Maps) et, en 50 minutes nous arrivons au Buffelshoek Camp. (dans les commentaires j'avais lu que c'était compliqué d'arriver, mais il suffit juste de suivre les bonnes directions !)

 

Ici c’est la nature à l’état brut. Les tentes sont au milieu de la savane sans aucune clôture pour se protéger des animaux … Nous nous sentons coupés du monde même si nous avons tout le confort nécessaire pour notre séjour (j’ai même la Wifi dans la tente grâce à mon abonnement Free pris juste avant notre départ !).


La réserve de Manyeleti est moins connue, et donc moins fréquentée mais réputée pour ses lions et ses léopards ... J'ai trouvé (en cherchant bien), un article consacré à cet endroit et je dois dire que je pars dans ce lieu reculé, pleine d'espoir pour vivre une expérience au plus proche de la nature.

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Manyeleti signifie « Place des étoiles » dans la langue locale. C'est véritablement une destination de safari unique, hors des sentiers battus et sans groupes de touristes. Cette réserve de chasse privée de 23 000 hectares borde directement le vaste parc national de Kurger, ainsi que les célèbres réserves de chasse de Sabi Sands et de Timbavati. Comme il n’y a pas de clôture entre le parc national et les réserves de chasse privées, la faune sauvage peut se déplacer librement. Manyeleti est le territoire privilégié des « Big Five », offrant des possibilités exceptionnelles pour observer l'insaisissable léopard. D’autres animaux du Big Five (lion, rhinocéros, buffle et éléphant) sont également souvent aperçus très régulièrement.

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Buffelshoek est situé dans un coin tranquille au sud-est de la réserve de chasse de Manyeleti, à proximité des limites non clôturées du parc national Kruger et de la réserve naturelle privée de Sabi Sand.
La migration de la faune entre les trois réserves n'est pas entravée, ce qui en fait la destination idéale pour passer du temps dans une zone riche en gibier et réputée pour l'observation d'animaux du Big 5.
Grâce à la faible densité de lodges, l'expérience en pleine nature est améliorée et cela signifie qu'il y a peu ou pas de file d'attente ou de bousculade pour se positionner lors d'une observation. Offrant une expérience de brousse authentique, Buffelshoek atteint un équilibre entre le confort et l'ambiance du bush et maintient un sentiment d'exclusivité avec seulement cinq tentes pittoresques de deux personnes au toit de chaume et à la façade en toile avec salles de bains privatives en plein air, toutes sur des terrasses en bois.

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3 nuits au Buffelshoek Camp en formule tout inclus (y compris Games Drive) : 1 140 € + Entrées dans la Réserve de Manyeleti : 50 € + Location de voiture (SUV) : 260 € - Total = 1 450 € - Cumul = 4 710 €

 

Game Drive du Jeudi 3 Octobre

14 heures, c’est le lunch avant de partir pour notre 1er safari (qui n’a rien à voir avec ceux que nous avons connus avant). Notre chauffeur quitte facilement la route pour se retrouver dans le bush à la recherche d’un des Big 5.

 

19h30 nous rentrons avec les éléphants, koudous, girafes et le rhino dans la boîte. Un verre de vin blanc et un bon dîner avant de terminer cette belle journée. Demain c’est réveil à 5 heures pour le 1er safari de la journée.

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Vendredi 4 Octobre : Games 2 & 3

J’avais mis le réveil ce matin, mais ce n’était pas la peine : juste avant 5 heures ce sont les oiseaux qui se sont chargés de nous ouvrir les yeux, juste au moment où les premiers rayons du soleil commencent à éclairer la savane.

 

Un café et c’est parti ! Quelques éléphants pour commencer puis le guide nous dit « léopard ». Je l’ai bien vu de loin sur une butte mais il s’est immédiatement enfoui dans la végétation sèche. Pas de problème, le 4X4 s’enfonce également dans le bush par des endroits qui semblent vraiment inaccessibles. Nous suivons l’animal de loin pendant de longues minutes pour jusqu’à s’en approcher suffisamment et immortaliser cet instant ! Incroyable moment de « traque » pour quelques photos et de magnifiques souvenirs.

 

Notre safari se poursuit avec une longue pause près d’une famille de lions qu’on ne se lasse pas de regarder et de photographier. Le soleil commence à chauffer, nous prenons un café dans la savane et rentrons au camp pour un petit-déjeuner …. Très copieux !

 

Pour le safari du soir, on ne se fait pas avoir : polaire et doudoune pour ne pas trembler de froid dès le soleil caché derrière les montagnes. Souvent, il y a moins de vie l’après-midi et ça se confirme … Nous allons de pistes en pistes quand, tout à coup, notre guide s’arrête : une femelle léopard goûte à un repos solitaire au milieu de la savane. Elle s’appelle « Cara » et a quitté le territoire de Sabie Sands pour venir se réfugier ici. On ne se lasse pas de la prendre en photo d’autant qu’on a l’impression qu’elle prend la pose pour se mettre à son avantage !

 

La soirée se termine avec un petit apéro au son des grognements des hippopotames qui pataugent à quelques mètres de nous. Le ciel est rempli d’étoiles, l’atmosphère est magique … les hollandais avec qui nous partageons ce moment nous le disent (en français !) : c’est incroyable !

 

Ce soir, nous nous endormons avec les rires des Hyènes et les barrissements d’éléphants qui résonnent dans la savane. C’est vraiment « The African Dream » (je l’ai dit 100 fois depuis que nous sommes arrivés ici !)

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Samedi 5 Octobre : Games 4 & 5

Déjà Samedi ! Le temps passe vite et, en même temps (comme dirait l’autre), nous avons l’impression d’avoir toujours été ici. Même si ce matin le réveil parait plus difficile, tout le monde est à l’heure pour le 1er départ de la journée. Chacun fait sa demande à Bexon notre guide : le guépard et le chien sauvage arrivent en tête de la « wish-list » ! Et bien ça sera un guépard !

 

Bexon a reçu des infos et file à fond sur les pistes de la réserve. Effectivement, une belle femelle nous attend pour la séance photos ! Elle nous regarde, grimpe sur une branche qui lui sert de trône et s’étire lentement. Elle nous dédaigne un peu puis prend la pause parfaite pour LA photo que nous montrerons à tout le monde ! Elle a son moment de gloire et en profite autant que nous.

 

Le show fini, elle part dans la brousse. Elle semble aux aguets. Elle regarde à droite, à gauche … puis, en un éclair elle disparait dans la savane pour une partie de chasse. Nous la retrouvons quelques minutes plus tard en train de se délecter d’un impala. Encore une fois, c’est incroyable … et magnifique.

 

De retour au camp, le spectacle continue avec un troupeau d’éléphants, une girafe et un water back qui se font des politesses devant le trou d’eau qui est en face de notre tente. Je n’arrête pas de me dire que c’était vraiment l’endroit qu’il fallait choisir.

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Cet après-midi, un binôme français se joint au groupe. L’un d’eux hésite à utiliser son objectif 300 ou 600 … « Garde le 300, c’est suffisant ! ». En effet, Bexon qui transforme toujours ses safaris en aventures, nous dégote une maman Rhinocéros et son petit. Le Français comprend pourquoi un 300 mm c’est bien : nous sommes si proches que même avec un téléphone on ferait de belles photos. Nous terminons le Game Drive par un apéro dans la savane, surveillés par une Hyène un peu curieuse. Le ciel est éclairé de 1 000 étoiles : la réserve porte bien son nom.

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Dimanche 6 Octobre : Retour à la vie citadine

Vol Hoedespruit - Johannesbourg (14h20 - 15h20)

Mais quelle matinée ! Pour le dernier Game de notre séjour, nous avons une petite surprise. Pourtant tout commençait un peu mou du « gnou » … quelques girafes, éléphants, zèbres … qu’on ne prend même plus la peine de photographier. 1 heure, 2 heures à tourner dans la savane avec Bexon qui est en constante communication avec les autres guides.

 

Puis, le 4x4 sort de la piste pour se retrouver en haut d’un cratère dans lequel se trouve un Kudu dans une marre, cerné par les Lycaons. La traque a commencé et une stratégie se met en place pour affaiblir le cervidé perdu au milieu de cette meute. Tout à coup, le chef de groupe lance l’assaut et attaque le kudu par l’arrière train … Je crie « nooooonnnn !!!!! » mais rien n’y fait … c’est la ruée sur la bête traquée ! A peine morte et déjà dévorée.

 

Un éléphant qui a vu la scène arrive en courant et en barrissant pour éloigner ces chasseurs, mais c’est trop tard, le festin a déjà commencé. Une hyène, qui ne rate jamais une occasion, se sert au passage (poursuivie elle aussi par 2 lycaons). Quelques minutes plus tard, le spectacle est terminé, nous sommes tous complètement hébétés d’avoir assisté à cette scène tragique.

 

Une pause pour nous remettre de nos émotions et c’est le retour au camp. Après le petit-déjeuner nous disons au revoir à nos hôtes et à nos compagnons du moment. Nous sortons du parc en moins d’une heure. A midi, nous avons eu le temps de faire un détour pour faire le plein (la seule station sur la route était vide !), et de laisser la voiture à l’aéroport pour la suite de notre voyage.

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15h30, nous atterrissons à Joburg où David, le propriétaire de l' Ikamu's Lodge, nous attend. Très bon choix pour une transition de voyage. Après 3 nuits au coeur de la savane il fallait faire un palier de décompression ! David et sa femme ont su recréer une ambiance bush dans Johannesbourg.

 

Nous passons la soirée avec David autour d'une bouteille de vin blanc à revivre nos voyages. 21 heures, après avoir dégusté un filet d'autruche, nous tombons dans les bras de Morphée. Bye Bye Afrique du Sud, demain nous partons pour Vilanculos petit village de pêcheurs Mozambiquais posé sur une plage de l'Océan Indien.

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1 nuit au Ikamu's Lodge : 80 € (petit déjeuner) + Transferts : 50 € - Total = 130 € Cumul = 4 840 €

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Lundi 7 Octobre : Bem Vindo a Moçambique

Johannesbourg - Vilanculos (11h05 - 12h40)

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Voici la 2ème partie de notre voyage qui commence. Nous avons un vol en fin de matinée pour Vilankulo un petit village de pêcheurs du Mozambique. 1h30 après le décollage, nous survolons le magnifique archipel de Bazaruto et le tableau est spectaculaire ! Nous avons sous les yeux toutes les nuances de bleu que peut nous offrir la nature ! Des bandes d’eau turquoise où se mêlent des rubans couleur marine et ciel. Des bans de sable immaculés apportent ça et là quelques touches contrastées dans ce dégradé océanique. On en oublierait que l’atterrissage est proche.

 

A l’arrivée, nous nous partageons les tâches : Frank se glisse dans la file d’attente des visas pendant que je remplis le formulaire (assez simple). Nous passons au guichet : un tampon sur le passeport, 11 dollars (par voyageur) et nous sommes sur le carrousel des bagages (inutile de préciser que l’aéroport est minuscule). Un chauffeur nous attend et nous découvrons les 1ères images du Mozambique.

 

Nous sommes limitrophes avec l’Afrique du Sud mais tout a changé : le climat, les odeurs, les couleurs, l’atmosphère … pas de doute nous sommes revenus sur le continent Africain ! Des rues pavées, des baraques en bois, de la vie partout, quelques belles maisons sécurisées (l’influence de l’Afrique du Sud), puis des chemins de sable qui nous amènent à Casa Babi.

 

4 chambres posées en surplomb de la plage avec vue imprenable sur la vie locale : les pêcheurs arrivent ici avec leur marchandise. Des femmes achètent le poisson directement sur le bateau (seules quelques femmes ont cette autorisation) qu’elles revendent immédiatement sur place. C’est un aller-retour de bassines colorées remplies de poissons qui se vident en fonction des ventes. Pas besoin de télé, le spectacle est sous nos yeux. Nous posons nos bagages dans notre chambre décorée avec soin. Tout est dans le détail et il ne manque rien pour notre confort.

 

Nous passons au Odysséa Dive qui jouxte la Guest-house, checkons nos cartes et terminons la journée avec un massage et un bon repas face à l’océan. Ici, les places sont chères. En Novembre 2023, il n'y avait déjà plus de disponibilités pour les dates demandées. Comme j'avais déjà réservé quelques lodges en Afrique du Sud, il a fallu que je revoie ma copie pour venir profiter de la plongée au Mozambique.

Vilanculos est située à 700 km au Nord de Maputo dans la province de Inhambane, en face de l’archipel de Bazaruto, classé parc marin national. La plongée à Vilanculos est digne d’un grand intérêt. On y a recensé pas loin de 75 % des espèces de l’Océan Indien.

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Tenue par un couple franco-italien, Casa Babi est une adresse chaleureuse et familiale à Vilanculos. Ses chambres offrent une vue imprenable sur la mer, et sont à seulement quelques pas de la plage.
Petit hôtel de seulement 5 hébergements, installé dans le village de pêcheurs près de Vilanculos, il ne peut accueillir que 13 clients au maximum, ce qui lui confère l’atmosphère intimiste d’une maison d’hôtes. Ici c'est comme à la maison grâce à l’accueil chaleureux et à la disponibilité des équipes !

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7 nuits à Casa Babi (petit déjeuner) + 8 plongées avec Odysséa Dive : 2 600 € - Cumul = 7 440 €

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De Mardi 8 à Dimanche 13 Octobre : Sur le Sable & Sous la Mer

Mardi 8 Octobre : Plongée dans l'Archipel de Barazuto

Nous sommes toujours calés au rythme du soleil et, à 5 heures, nous sommes déjà debout. Les pêcheurs et les vendeurs sont déjà là pour commencer les transactions de la journée et ces scènes de vie colorées nous font patienter jusqu’au départ de nos plongées.

 

Ce matin nous sommes une dizaine sur le bateau de nationalités diverses. Nous plongerons avec un couple de Hollandais pas très … aquatique. Sur le trajet qui nous emmène sur l’île de Bazaruto, quelques dauphins nous accompagnent et c’est toujours un bonheur de môme d’observer ces cétacés jouer avec les vagues du bateau ! 1 heure plus tard, pause pipi et brief de la plongée à Bazaruto. Le paysage de ces dunes de sable qui plongent dans un lagon transparent est absolument splendide ! Maintenant il nous faut traverser la machine à laver qui nous emmène hors du récif et c’est assez sportif ! Comme en Afrique du Sud, nous avons des sangles au niveau des pieds pour nous attacher. Nous sommes sur Two Miles Reef et notre immersion se fait sur Corner : 1, 2, 3 GO ! Et c’est parti pour 1 heure dans l’aquarium.

 

Nous avons sous nos palmes toute la faune que peut accueillir l’Océan Indien mais en plus gros … beaucoup plus gros ! Des Mérous dont la taille donnerait des complexes à ceux de la Gabinière, des Murènes Léopard en pleine eau qui doivent mesurer plus de 2 mètres, des Raies pastenague que l’on appelle Raies Eléphant pour leur gabarit massif et de la vie partout ! L’après-midi, on se pose dans la passe de Fish Bowl. On se colle au sable pour parer au courant qui souffle sur nous, on s’accroche comme on peut pour ne pas être emportés et on admire les requins qui passent sous nos yeux. Oui, c’est magique !

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Les plongées se déroulent sur le récif de Two Mile Reef dans le parc marin de Bazaruto. Les coraux sont magnifiques, en parfait état et regorgent de vie. Avec de la chance nous pourrons croiser une tortue, des raies pastenagues, occasionnellement des raies mobula et mantas, ainsi que différents types de requins.
Avec ENCORE de la chance nous pourrons partir à la recherche des grands pélagiques comme les requins-marteaux, les requins-bouledogues, les baleines à bosse, et les raies manta sur les récifs de Cabo Sao Sebastiao qui sont plus profonds et surtout très exposés.

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Mercredi 9 Octobre : Au Rythme des Tortues

Nous ne sommes plus que 3 ce matin et c’est vraiment plus fluide. Pas de dauphins pour nous ralentir … une pause sur Benguerra pour se préparer et c’est parti pour la journée « Tortues » … Elles sont toutes là pour faire leur show, des tortues gigantesques qui nagent avec grâce sous nos yeux et sous l’objectif de la Go-Pro. Il y a tellement à voir, qu’on se laisse avoir par nos paramètres de plongée : 7 minutes de palier pour une plongée à moins de 20 mètres et 77 minutes de temps d’immersion !

 

Pour notre 2ème plongée, je ne sais pas pourquoi, on est plus attentifs aux données de notre ordinateur. Il faut rappeler que les plongées PADI doivent toujours s’effectuer sans palier … mais avec tout ce qu’on voit devant notre masque, il faut vraiment chercher la raison pour remonter en surface.

 

Fin de journée … la mer est calme et c’est un vol de flamants roses qui nous accompagne … C’est beau ! Au club, Jorge prend le temps de nous montrer tous les poissons que nous avons vus aujourd’hui, et j’aime ces moments où on refait nos plongées.

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Jeudi 10 Octobre : Les Dunes Rouges

Jeudi déjà ! Je suis un peu perdue dans les jours de la semaine ! Aujourd’hui c’est Day Off. Une journée pour poser les oreilles et reposer nos corps. On ne dirait pas mais la plongée ça prend de l’énergie. Nous demandons à Antonio de nous changer quelques dollars, et il revient plus tard avec 6 400 Métical (100 dollars). Nous sommes prêts pour faire un tour au marché et découvrir un peu ce qu’il se passe sur terre !

 

Nous prenons les rues de sable où la vie s’écoule au rythme des chants des femmes. Un groupe d’écolières nous interpelle : apparemment elles ont envie de parler ! Elles ont entre 12 et 16 ans et l’une d’elles est fière de nous montrer son cahier d’anglais. Les élèves vont à l’école le matin ou l’après-midi et le temps libre est dédié à quelques petits boulots, sans doute pour aider les parents à payer les fournitures scolaires.

 

Sur le marché ça grouille ! Les étals sont remplis de poissons frais ou séchés, de légumes et de fruits locaux. Ça et là, des hommes et des femmes travaillent sur de vieilles machines à coudre Singer pour fabriquer sur mesure robes, pantalons ou chemises. Nous sommes tranquilles, quasi personne ne nous aborde excepté cet homme qui a vu en nous un moyen de faire quelques affaires. Il se transforme en guide improvisé et nous fait rentrer dans une petite échoppe qui doit faire office de restaurant. Une femme cuisine des mets locaux dans de grandes casseroles posées sur des feux de charbon. C’est la seule qui acceptera de se faire photographier. Mais nous avons envie d’être seuls, je demande donc à notre compagnon du jour de nous montrer sa boutique : je lui achète un bout de tissu, nous le remercions gentiment et continuons notre balade.

 

Nous entrons dans le supermarché du coin : c’est un bon moyen de se rendre compte des prix pratiqués. Surprise, les tarifs sont comparables à ceux pratiqués en Europe, alors que le salaire moyen est de 250€ / mois. Le Mozambique est un des pays les plus pauvres au monde (malgré la production de gaz) et pourtant, c’est un pays qui n’est absolument pas bon marché (même pour nous). La double plongée est facturée 170$ (presque 2 fois + qu’en France), la location d’une moto 50 CC est à … 100$ de l’heure ! auxquels il faut rajouter le plein (qui est à peu près au même tarif qu’en France) et le prix d’un repas hyper local est à +/- 7€ par personne (en Asie, on ne paie pas ce prix pour 2).

 

Bref, ce n’est pas une destination bon marché, et le tourisme repose sur les lunes de miel en Resort de luxe, ou des courts séjours plage après un safari en Afrique du Sud. On ne va pas se plaindre, la destination est encore vierge d’un tourisme de masse ! Sortie du marché, nous cherchons Zita’s food qui a sa petite réputation dans le coin. Alors que 2 jeunes écoliers nous accostent je leur demande s’ils peuvent nous indiquer où se trouve ce « restaurant ». Et mieux que de nous indiquer le chemin, ils font un détour pour nous y emmener (nous leur achèterons quelques paquets de cacahuètes sur la plage dans l’après-midi).

 

Je les remercie car nous serions peut-être passés à côté sans rien voir. Zita’s food c’est un bout de toit en chaume qui abrite 4 tables nappées. La cuisine est à quelques dizaines de mètres et, la case de Zita encore un peu plus loin. En arrivant les garçons appellent Zita et nous voyons arriver une jeune femme toute timide qui nous tend la carte. Frank commande un curry de poisson au lait de coco, et moi des crevettes avec du naghana, une espèce d’épinards légèrement épicés. Ah là, je crois que nous avons trouvé notre cantine les jours où nous ne sommes pas en plongée. C’est tout ce qu’on aime ! Une nourriture locale, dans un endroit authentique et, surtout … personne ! Les saveurs ne sont pas très fines, mais on s’en fout on n’est pas venus pour la gastronomie, ce qu’on apprécie avant tout c’est l’atmosphère.

 

Retour à Casa Babi (qui se trouve à 5 minutes !). La marée est basse, laissant apparaitre des bans de sable qui ne demandent qu’à être foulés … nous partons donc pour une balade aquatique dans cette piscine naturelle qui s’étend devant nous. A notre retour, nous trouvons Oralando et Mike (les 2 écoliers) avec leurs paquets de cacahuètes et, comme nous leur avions promis nous en achetons quelques-uns.

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16 heures, Antonio (un des employés de Casa Babi) nous attend pour une balade dans les fameuses Dunes Rouges. Il faut avouer qu’ici, en dehors des sorties sur l’île de Bazaruto, le choix des excursions reste assez pauvre : balade à cheval sur la plage, visite de la mangrove en canoë, tour du village et de son marché ou découverte des hippocampes.

 

Nous prenons donc un 4X4 en direction du nord et, après 30 ou 40 minutes de trajet sur des routes où la vitesse est constamment ralentie par des dos d’âne puis des chemins de sable, nous arrivons au pied de la dune. La petite grimpette pour arriver au sommet est courte mais raide et, de là-haut, le spectacle est magnifique.

 

L’eau et ses nuances de turquoise qui tranchent avec la couleur rouge du sable, c’est vraiment très beau. Nous partons pour une balade qui nous emmène sur la plage, les derniers rayons du soleil viennent caresser le sommet des dunes, l’atmosphère est douce et la remontée dans le sable mou se fait lentement. Antonio prépare l’apéritif : vin blanc, cacahuètes et noix de coco. Nous trinquons à nos vacances tout en admirant le coucher de soleil qui éclaire une étendue plane et infinie de forêt. Fin de journée, nous faisons le chemin inverse avec une play-list de « vieilles » chansons françaises allant d’Edith Piaf à Dalida ou Téléphone. On chante sous l’œil amusé des 2 jeunes filles (hollandaise et malaisienne) qui ont partagé ce moment avec nous.

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Vendredi 11 Octobre : Dudongs de Bazaruto

Ce matin c’est Blessing qui sera notre guide de palanquée. Il nous demande sur quels sites nous sommes allés pour varier nos plongées. Ça sera donc Surgery et Garden Route. Alors, la 1ère plongée sera sans doute la moins intéressante de toutes. Nous survolons beaucoup de bans de sable qui n’offrent pas la vie des patates de corail. La 2ème est beaucoup plus jolie, avec des paysages variés et, un joli poisson crocodile pour clore notre immersion.

 

Une pause thé / cookies sur l’ile de Benguerra et nous prenons la route du retour avec un Dugong pour animer le trajet. Nous voyons son ombre dans les eaux claires et attendons avec patience le moment où il remontera prendre sa respiration. Et là, enfin, nous voyons sa tête si particulière ! Quelques secondes, il replonge laissant apparaitre son dos, puis sa queue. C’est fini … le spectacle aura été de courte durée mais tellement magique !

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Samedi 12 Octobre : Du Gros à Cabo Sao Sebastiao

Aujourd’hui c’est l’anniversaire d’Anthony et, comme message matinal, je lui dis que nous essaierons de lui ramener une raie Manta. En effet, ce matin nous changeons de lieu de plongée et partons pour Cabo Sao Sebastiao. C’est la bonne surprise que nous a annoncée hier Jorge. L’endroit est rarement proposé car il n’est accessible que pour des plongeurs certifiés et expérimentés (et, ici, il y a beaucoup de plongeurs très occasionnels).

 

7h30, nous sommes prêts, et malgré les ratées du moteur de notre Zodiac nous prenons la mer plein Est. Pause rapide sur une petite île pour faire le brief et nous traversons la machine à laver pour se retrouver en haute mer. A l’aide de son GPS, Jorge localise Allan’s Reef. Je me demande toujours comment des plongeurs ont réussi à trouver des sites au milieu de nulle part … on se prépare, on check le matériel et au GO de Jorge nous partons tous en bascule arrière. Un OK rapide et nous nous enfonçons rapidement dans le bleu jusqu’à 32 mètres. Et là, c’est waouh !!!

 

De la vie partout ! Murènes, Mérous, des nuages de poissons qui brouillent notre vision et, tout à coup, devant nous un requin Tigre qui disparait presqu’aussi vite qu’il est apparu. Nous contrôlons notre temps de décompression (chez PADI, toutes les plongées se font sans palier, ce qui réduit le temps de plongée en profondeur). A regret, nous reprenons lentement le chemin de la surface quand Jorge nous fait le signe du requin : cette fois c’est un requin Marteau juste à quelques mètres de nous. Je ne sors pas la GO-PRO pour profiter pleinement de ce moment incroyable. Mais quelle plongée ! 2 premières pour nous avec le Tigre et le Marteau … on n’en n’espérait pas autant.

 

De retour sur le bateau, nous profitons de notre intervalle de plongée pour observer la mer : des poissons volants nous accompagnent dans cette balade au milieu de l’océan … des dauphins, l’ombre d’un marlin … en dessous ça grouille de vie !

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Malgré un petit mal de mer qui me rend malade, nous sommes prêts pour notre seconde plongée. Comme la 1ère, on ne perd pas de temps et on se pose à 22 mètres sur un récif coralien. Le courant est costaud et il faut vraiment s’accrocher à ce qu’on peut pour ne pas s’envoler. La plongée est encore très belle même si les requins, raies et autres congénères ont décidé de ne pas se montrer.

 

Fin de plongée. On se prépare au retour avec Jorge en observateur à l’avant du Zodiac. Tout à coup je l’entends crier Manta !!! On se lève tous pour apercevoir la tâche noire qui se dessine sous les eaux claires de l’océan, mais ce n’est pas une raie c’est un requin Baleine !!!

 

Je n’en crois ni mes yeux, ni mes oreilles !!! Jorge se jette à l’eau alors qu’avec Frank nous cafouillons avec nos palmes. Je suis au summum de l’excitation. Un requin Baleine à portée de main, je ne voudrais pas le laisser partir. Allez, nous nageons vers le plus gros des requins et là, c’est un rêve qui se réalise. Je profite pleinement du moment. Je regarde tout : sa peau, ses yeux, sa bouche … je m’approche, je filme, je nage, je reprends ma respiration : je ne veux rien manquer du spectacle. C’est une sorte de boulimie qui m’empêche de laisser partir ce géant des mers. Mais il faut se raisonner et remonter dans le bateau. Je reste sous le choc de l’émotion de cette rencontre imprévue.

 

Nous avions espéré la raie Manta mais nous avons eu beaucoup plus ! Requin Tigre, Requin Marteau et Requin Baleine en une matinée : nous n’avions jamais connu ça dans toute notre vie de plongeur. Au retour, le zodiac surfe sur les vagues de la machine à laver, et l’écume blanche me fait penser au nuage sur lequel je suis. A notre arrivée au Club, Jorge, comme à son habitude, cherche dans ses livres tout ce que nous avons vu pendant nos plongées. Nous apprécions toute sa motivation et son implication … ce n’est pas juste notre guide de palanquée, c’est un plongeur qui a envie de partager sa passion.

 

Fin de journée avec un petit apéro face au Canal du Mozambique … What else ?

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Dimanche 13 Octobre : Jour du Seigneur

Pas de plongée pour nous aujourd’hui. C’est notre dernière journée complète avant notre vol de retour et nous avons juste envie de ne rien faire … ou presque. Après le petit déjeuner, qu’on fait trainer un peu plus que d’habitude, on se rend à nouveau au marché. L’objectif est de trouver une paire de tongs pour Anthony … mais c’est dimanche et les vendeurs sont à la messe. On trouve finalement l’objet de nos recherches qu’on n’ose même pas négocier tellement le prix est bas (2,5 € on ne va pas abuser !).

 

Le dimanche ici, c’est sacré. Dans toutes les églises nous entendons le chant des femmes qui résonne dans les rues. Nous entrons dans l’une d’elles : les paroissiens se précipitent pour nous trouver des chaises et nous assistons à l’office. Le prêtre, guitare à la main prêche la bonne parole, les femmes chantent, dansent et frappent dans leurs mains … tout n’est que joie et fête et je suis émue par la beauté des chants.

 

Sortie de la messe, on se croirait à un mariage et l’expression « endimanché » prend ici tout son sens.  Les femmes portent leurs plus belles robes et c’est une marée de couleurs éclatantes qui s’étire dans les rues. Les petites filles aux cheveux tressés ornés de perles ou de rubans portent avec fierté leurs habits de princesse. Quant aux hommes c’est chemise et pantalon parfois assortis à la tenue de leur dulciné. Bref, c’est très beau mais je n’ose pas sortir l’appareil photo pour ne pas brusquer ces moments de foi.

Nous rentrons par des petits chemins de sable où la vie s’écoule tranquillement ce qui contraste avec le bord de l’océan qui affiche encore les stigmates de l’ouragan qui a sévi en ce début d’année.

 

14h, nous allons de nouveau chez Zita pour une assiette de gambas puis nous passons voir Jorge au Club de plongée. Nous parlons encore de nos immersions de la veille et nous avoue qu’il était très content de nous avoir pour aller sur Sao Sebstiao.

 

La journée s’étire lentement au rythme Africain. Nous prenons le temps d’imprimer toutes les images de carte postale que nous avons sous les yeux, nous paressons au son des vagues de l’océan Indien, nous profitons juste de l’instant.

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Lundi 14 Octobre : Fim da Viagem

Vilanculos - Genève (14h25 - 14h20 1)

Ce matin la marée basse laisse les bateaux échoués sur la plage et les bans de sable n’ont jamais été aussi grands. Nous partons donc, accompagnés par un des chiens de Casa Babi, pour une balade dans ces paysages incroyables. Des effets d’optique donnent l’impression qu’on marche sur l’eau … je regrette de ne pas avoir pris la GO-PRO pour photographier l’immensité des cette nature qui parait vierge.

 

Mais il est temps de boucler les valises. Je passe payer ma note et, surprise, le petit Gerson me tend une facture de …. 4 000$ !  Je sais que le Mozambique n’est pas une destination bon marché, mais quand même. Je lui dis qu’il y a forcément une erreur. Il s’excuse et refait la note … cette fois j’en ai pour 6 000$ !!! Bon, après bien des cafouillages et l’intervention d’ Antonio nous arrivons enfin sur une somme plus cohérente.

 

Nous partons à l’aéroport où nous assistons au ballet des hélicoptères qui emmènent les voyageurs dans leur Resort de luxe à Bazaruto. 14h20, nous embarquons dans un petit avion qui ne doit pas accueillir plus de 40 personnes. Nous admirons une dernière fois, l’archipel qui s’étale sous nos yeux. Johannesbourg, Doha, Genève. 3 vols et 24 heures de voyage pour revenir à la réalité !

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Repas et dépenses diverses : /- 760 € - Cumul = 8 200 €

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Mardi 15 Octobre : Bilan de notre Voyage

Retour à la Maison

Bilan Afrique du Sud

Bilan Mozambique

♥ Ce que nous avons aimé en Afrique du Sud :
- La prise en charge par Qatar Airways,
- Se retrouver au milieu de la nature dans la réserve de Manyeleti,
- La simplicité du Buffelshoek Camp,
- Les léopards, le guépard et la chasse des Lycaons.
♦ Ce que nous n'avons pas aimé en Afrique du Sud :
- Rien, tout a été au-delà de nos attentes

♥ Ce que nous avons aimé au Mozambique :
- La palette incroyable de bleus de l'Archipel de Bazaruto,
- Casa Babi, une Guest-House de charme posée en surplomb de la plage,
- Les dauphins, les Dugongs et les flamants roses qui nous ont accompagnés lors de nos plongées,
- L'aquarium sous nos palmes,
- La gentillesse des Mozambiquais et le chant des femmes qui résonne dans les rues,
- Le tourisme discret,
- Nos incroyables plongées à Cabo Sao Sebastiao,
- Le requin Tigre, le requin Marteau en une plongée,
- Nager avec un requin Baleine (un rêve qui se réalise).
♦ Ce que nous n'avons pas aimé au Mozambique :
- Les prix élevés ... mais qui ont l'avantage d'éviter un tourisme de masse.



21/10/2024
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