HAUT

 Santorin, la plus belle ... 

Maisons blanches, coupoles bleues, sable noir et eau cristalline, Santorin est sans doute l'une des plus belles îles des Cyclades. Outre ses paysages grandioses, Santorin possède aussi une douceur de vivre unique en Grèce. Entre l’ensoleillement permanent et le cadre idyllique, celle que l'on surnomme « kallisté » (la plus belle) a beaucoup d'atouts pour séduire.

Tous les voyageurs doivent avoir complété un formulaire de localisation de passager (PassengerLocator Form- PLF) jusqu'à la veille de leur entrée dans le pays, en fournissant des informations détaillées sur leur point de départ, la durée de séjours précédents dans d'autres pays et l'adresse de leur lieu de séjour en Grèce. Toutes les infos sur : https://travel.gov.gr/#/

A partir du 20 Septembre, les règles pour entrer en Suisse changent! Toute personne voulant franchir la frontière Helvète doit remplir un formulaire d’entrée. A défaut d'avoir un schéma vaccinal complet ou une preuve de guérison du Covid, un test PCR négatif est demandé. A noter que ce formulaire d'entrée ne peut être rempli au plus tôt 48h avant l'entrée.

Samedi 25 Septembre

 Vol Genève / Fira 

Ce 28 Septembre, voilà quelques heures que nous sommes rentrés à la maison et que des airs de musique Grecque me trottent encore dans la tête. Après 2 ans sans voyage, j'ai vite retrouvé ce goût du dépaysement et, à moins de 3h. de vol, l'île de SANTORIN a été une belle bouffée de liberté et d'insouciance.

 Douceur du Sud 

Une chose est sûre, c'est que prendre l'avion c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas ! Il faut noter tout de même une petite nouveauté depuis la pandémie : les contrôles sanitaires ... Pour nous, pas de problème. À l'aéroport de Santorin le policier regarde à peine nos documents alors que certains (de manière aléatoire) sont « invités » à un test PCR. Mais même ces contraintes ne dissuadent pas les touristes de voyager.

À peine dehors je cherche notre loueur de scooter qui se trouve à l'Apollo Bar. Le check-in est efficace : on ne nous propose pas d'assurance complémentaire ou d'éventuelles options. Une signature sur le contrat, quelques conseils pratiques et nous voilà lancés sur les routes de Santorin avec un 1er arrêt à Mesaria chez notre loueur pour prendre des casques plus adaptés (les nôtres se transforment en capuche dès qu'on accélère).

Après quelques hésitations sur la direction à prendre (les panneaux sont rares dès qu'on s'éloigne des axes principaux), nous trouvons la station essence (à 2€ le litre de SP95 on est contents d'avoir pris un scooter !). Téléphone en main avec un GPS approximatif nous filons à Exomitis sur la pointe extrême sud de l'île où se situe notre hôtel.

J'aime bien ces 1ers instants où on découvre notre destination. Ces 1ers instants où on se laisse surprendre par les images que l'on se créée et celles qui se dévoilent. Mais où sont ces « maisons blanches, coupoles bleues, plages de sable noir et eau cristalline » décrites dans tous les guides ? Sous mes yeux défile un paysage rugueux témoin d'un passé géologique tumultueux, une plaine aride parsemée de quelques tâches blanches et dominée par d'anciennes formations volcaniques. C'est brut, desséché, incroyablement sauvage et authentique. Je suis déjà séduite par ce décor minéral.

Moins d'1 heure après notre atterrissage nous voilà au Sea Sound Katities posé en bordure d'une plage de sable noir. Notre chambre blanche et turqoise avec une vue imprenable sur la mer est une invitation à la relaxation ... ce week-end commence bien.

Le Sea Sound Katikies se situe sur la pointe la plus au Sud de Santorin. Situé sur le front de mer entre les plages de Perivolos et de Vlychada, L'hôtel est niché au coeur d'une propriété privée de 13 hectares qui donne sur une plage de sable noir. - 136.15€ / nuit en petit déjeuner.

Nos bagages à peine posés, nous reprenons notre monture pour quelques achats. 1ère mission : trouver un supermarché ... Alors, autant vous dire, inutile de se référer à ce que l'on voit chez nous. Ici, pas de grande surface comme on l'imagine avec un parking et des caddies. Ce sont plutôt des mini-markets qui ressemblent davantage à des boutiques de souvenirs. Une fois la mission accomplie on reprend la route où circulent des dizaines de quads.

Le quad c'est le moyen de locomotion que choisissent beaucoup de touristes (c'est plus « fun » que la voiture et il n'y a pas besoin de permis moto). En revanche il y a tous les inconvénient du 2 roues et de la voiture : peu de puissance dans la plupart des cas (et avec les côtes qu'il y a ici, la puissance est un critère à prendre en compte), le même encombrement qu'une voiture (pour se garer c'est moins facile) et peu de place pour les bagages. 

Après cette petite parenthèse, je reprends le fil de notre itinéraire. Au panneau « Theros Wave Bar » je sursaute ! J'avais repéré cette adresse comme « The Place to Be ». Un endroit branché, chic et bohème posé sur la Plage de Vlychada. Je vous le dis je n'ai pas été déçue ! Pour y accéder, il faut emprunter un chemin de sable coincé entre des falaises tortueuses et le dépaysement est total ... je retrouve un petit air du Wadi Rum en Jordanie.

Un petit parking, quelques notes de musique en fond, des fauteuils moelleux qui ne demandent qu'à vous accueillir ... J'adore cette atmosphère. On se pose face à la mer avec un verre de rosé et quelques bruschettas en attendant le coucher du soleil. C'est juste magique.

Après ce moment de sérénité à admirer le coucher de soleil, on revient vite sur terre avec une petite frayeur. Frank ne trouve plus la clé du scooter. On a beau savoir que l'île est hyper « sécur », on ne peut pas s'empêcher d'imaginer le pire. Je peux vous dire que la douce ivresse qui nous avait enveloppés s'estompe vite. On vide le sac, on retourne nos poches, on cherche sur la terrasse, dans le sable pour retrouver le graal dans l'étui à lunettes de Frank ! OUF ! La pression retombe et l'euphorie remplace le stress. En vainqueur, Frank remonte le chemin en mode compét' !!! Y'a pas à dire, il tape ce rosé Grec !

On retrouve la route goudronnée qui mène au village de pêcheurs du même nom que la plage. On s'assoit sur la terrasse du To Spartaki un restaurant de poissons que j'avais repéré sur Internet. Un fond de musique Grercque, la gentillesse des serveurs, le côté « guinguette » : tout est réuni pour une atmosphère désuète qui invite à profiter du moment. 46,50€ plat, dessert, vin ... et service impeccable.

Pour terminer cette journée, nous décidons de rouler jusqu'à Akrotiri pour repérer notre lieu de rendez-vous pour nos plongées du lendemain... oui, mais voilà, la beauté du paysage est si saisissante que nous ne pouvons résister à la tentation de quelques arrêts le long de la Caldera et malgré la nuit je m'aventure à quelques photos pour clore cette magnifique journée.

Dimanche 26 Septembre

 Plongée dans la Mer Égée 

Je crois qu'il est 6 heures quand j'ouvre un oeil et, fidèle à mon habitude j'empoigne mon appareil photos pour les 1ères images de la journée. Un café, et hop je file sur la plage pour le lever du soleil. Bien-sûr, je suis seule pour profiter de ce calme absolu et de l'arrivée des pêcheurs qui viennent relever leurs filets. Je me sens toujours chanceuse de pouvoir attraper ces moments de la vie quotidienne que j'aime tant. 6h15, 6h30, 6h45 ... Retour à la réalité, je rentre à la chambre où nous n'avons plus d'eau, ni d'électricité. Le personnel me dit que c'est une coupure qui concerne toute l'île pendant 1 heure ... mais les personnes avec qui nous avons parlé aujourd'hui n'ont pas eu cet incident ... No comment.

8H45, la lumière fut et l'eau jaillit ! Après le petit déj, et une bonne douche nous partons sur la côte Ouest de Santorin où nous avons rendez-vous avec Santorini Dive Club. Eh oui, entouré d’eau, l’archipel mérite bien de piquer une petite tête et d’explorer les richesses sous-marines. C'est assez facile de trouver un Club de plongée ici : la plupart se situent dans le sud, pratiquent à peu près les mêmes tarifs et partent tous de Caldera Beach. Bon, on ne va pas se mentir, c'est un peu l'usine. Niveau 1, 2 ou 3 : on fait une seule palanquée. Quant aux baptêmes ils partent par groupe de 5 ou 6. Si j'avais des amis qui veuillent tenter l'expérience de la plongée je ne sais pas si je leur conseillerais de venir ici ...

Après le briefing où on nous annonce les poissons lion, tortues ou barracudas on se met à l'eau (23°) depuis la plage. On s'enfonce gentiment sur des fonds couverts de posidonie jusqu'à un mur tapissé d'éponges. La visibilité est excellente et je trouve cette plongée très agréable (même s'il ne faut pas s'attendre à la richesse géologique promise). Côté faune, on croise effectivement un poisson lion ... et quelques bébés barracudas lors de notre 2ème plongée.

Pas de débrief avec notre dive master qui doit s'occuper de la logistique mais un bon moment de partage avec les 3 français qui nous ont accompagnés dans cette balade aquatique. 14h. on mange une salade au Remezzo avant de partir pour le nord de l'île.

Mérous, murènes, barracudas, homards, spirographes, escargots mais aussi éponges, pieuvres et sèches, étoiles de mer et des bancs de petits poissons sont visibles mais ce sont surtout les roches qui valent le détour plutôt que la faune et la flore.  Les coulées de lave et les formes exubérantes des fonds sous-marins valent à elles seules le détour.

 OÏa, nous voilà ! 

L'endroit qu'il faut absolument voir à Santorin c'est le village d'Oïa. C'est le symbole absolu de l'île, l'image de toutes les agences de voyage, l'excursion de tous les croisiéristes qui ne restent que quelques heures. Il n'y avait donc aucune raison pour que nous n'y allions pas !!!

Je ne me souviens plus du temps que nous avons mis pour traverser l'île du Sud au Nord mais c'est moins d'1 heure sur de belles routes toutes neuves ! Là encore, heureusement que j'avais récupéré quelques informations sur Google car Le Volcanic Art Suites est à l'écart des routes balisées ... une adresse bien cachée des groupes de touristes, une maison de style cycladique posée au milieu de rien avec 3 chambres qui donnent sur une piscine.

Notre hôte Theodosina nous accueille avec beaucoup de chaleur. La chambre est superbe : grande, moderne et meublée avec goût. Si je devais avoir un établissement j'aimerais qu'il soit comme ça ! Mais bon, on n'est pas venus pour investir ...

Après avoir tergiversé sur la meilleure situation pour un hôtel dans le Nord de l'île, après avoir cherché un Resort avec Jacuzzi privé sur les falaises d'Oia à prix raisonnable et, pour conclure, après avoir lu le post ci-dessous je me décide pour un hôtel un peu excentré : Le Volcanic Arc Suites. Les commentaires élogieux compensent les 2,5 km qui nous séparent du village d'Oia. (186€ / nuit en petit-déjeuner).

Les locations sur la Caldera proposent très souvent une petite piscine collective ou privative. Les propriétés les plus basses sur la falaise sont souvent accessibles par d’étroits rédillons aux marches irrégulières. La répartition des différentes habitations se fait en effet par étage.
Soyons honnêtes, ce sont les hôtels sur la Caldera qui offrent le point de vue le plus spectaculaire et ce sont également les locations les plus chères. Mais il est une information qui n'est jamais mentionnée sur les sites d’agences de voyages ou sur les descriptifs d’hôtels : la proximité et le manque d’intimité.
En effet l’intimité dans ces espaces réduits est souvent un luxe qu’il faut pouvoir se payer. Dans la plupart des cas les voisins à gauche, à droite ou au-dessus auront une vue directe sur votre terrasse présentée comme « privative » ou votre jacuzzi.

Une douche et nous rejoignons Oïa à 5 mn de notre havre de paix. En cette fin de septembre il y a encore pas mal de touristes et le gros avantage du scooter est de pouvoir se garer à peu près n'importe où ! En quelques minutes nous sommes déjà dans les petites rues typiques du village et cette fin de journée est la promesse de pouvoir admirer le fameux coucher de soleil ... un des plus beaux du monde parait-il ... Mais voilà, il y a ce qu'on nous vend et la réalité !

Certes le village est magnifique avec ses constructions immaculées à flanc de falaises, ses hôtels avec bassin privé qui apportent une note turquoise et ses ruelles si étroites. Mais côté ambiance c'est un peu Disney-Land et il n'y a qu'à regarder au niveau du Château St-Nicolas pour s'en rendre compte. Des groupes qui attendent des heures pour prendre LA photo du coucher de soleil sur Santorin, des embouteillages dans les rues qui plongent sur les terrasses privées des hôtels, des boutiques de souvenirs qui s'intercalent entre les restaurants qui vantent (pour la plupart) la vue sur le coucher de soleil.

Bon, vous l'aurez compris, c'est beau mais je n'ai pas l'émotion espérée. Nous rencontrons un couple de Français qui partage nos interrogations. Est-ce que ça vaut vraiment le coup de se fondre dans la masse et de faire la même photo que des centaines de personnes ? Y-a-t-il encore des « vrais » gens qui habitent ici ? Jusqu'à quel point peut-on vanter les beautés d'un coucher de soleil, d'une chambre de luxe avec jacuzzi qui surplombe la Caldera, d'un séjour intimiste avec vue imprenable sur la mer ? Je préfère m'amuser de la situation et je prends le parti prix de montrer AUSSI l'envers du décor :

Heureusement, et comme par magie, dès le soleil couché, les rues se vident et le village retrouve le charme qu'on lui accorde. Juste derrière un des moulins nous trouvons un petit troquet tout simple : 4 tables avec des nappes à carreaux posées sur un bout de terrasse. Par bonheur, il reste 2 places, juste pour nous ! À côté de nous un couple de canadiens entame la discussion et nous passons une très agréable soirée à parler de nos envies de voyages, de la pandémie et de nos enfants. Que c'est bon de pouvoir re-découvrir le monde et les touristes qui le parcourent ! Et pour terminer je vous montre aussi ce qui est beau à Oïa ...

Lundi 27 Septembre

 Bleu Blanc Rouge 

Le bleu de la mer à perte de vue, les notes blanches des villages, les plages noires ou rouges ... Le thème de notre journée est coloré. Ce matin nous partons au grès de nos envies sans itinéraire vraiment établi. Au final nous aurons vu beaucoup plus de choses que ce que j'aurais pu imaginer ... J'ai retracé notre parcours sur cette carte :

Quoi de mieux pour bien commencer une journée que de se faire servir le petit déjeuner sur la terrasse de sa chambre ? Décidément tout est parfait chez Theodosina et j'adore ce panier en osier rempli de jus de fruits frais, de yaourts, de croissants qu'elle nous amène avec le sourire. Je vous mets 2 photos de ce début de journée qui reflètent bien l'ambiance matinale.

9h / 9h30, nous casons nos bagages dans le scooter et filons à Fira ... et Fira c'est un peu comme Oïa avec un peu moins de monde. Des hôtels, des bars, des restos et des magasins de souvenirs. On monte, on descend, on tourne et retourne jusqu'à se retrouver sur une terrasse avec vue sur la Caldera. 2 cafés et 8€ plus tard, on décide de retrouver l'authenticité du Sud. A plusieurs reprises durant ce week-end, des personnes m'ont vanté les beautés de la « Red Beach » et j'ai très envie de m'en rendre compte par moi-même.

Oui mais voilà, sur notre parcours il y a toujours des petites routes de campagne qui nous donnent très envie de faire quelques détours. C'est comme ça que nous nous retrouvons devant l'église du Prophète Elias qui marque la fin du chemin avec un panorama superbe sur toute la pointe sud de l'île. D'arrêt photos en arrêt photos on arrive sur la fameuse Plage Rouge en fin de matinée. ET là je dis « Waouh ! ». Ces blocs de roche rouge qui tombent dans cette eau cristalline, c'est juste une merveille naturelle que le volcan a créée. Vraiment je m'en serais voulue d'avoir loupé ça !

Maintenant que nous avons rempli nos yeux avec de belles images, nous repartons à Vlychada où nous tentons l'autre restaurant de poissons : Dimitris. Et là, c'est une adresse que je vous conseille ! D'abord pour le propriétaire, un homme sans âge qui vous accueille avec une bonne poignée de main (on oublie les règles Covid) et un grand sourire édenté. Ensuite pour le repas - du poisson au kg ou en portion et des légumes parfumés à l'huile d'olive - et l'ambiance très locale.

Sinon avec un anglais à l'accent Grec, je n'ai pas tout saisi et on s'est retrouvé avec un menu gargantuesque : Salade Grecque, Aubergines frites, Friture de perches ... à ce moment là je me suis dit que je ne prendrai pas de dessert. Alors quand j'ai vu Dimitris arriver avec une belle daurade accompagnée de ses légumes j'ai cru que j'allais faire un malaise !!! Au final on a tout mangé et le patron est même venu vérifier si nous avions bien pris les joues de la daurade : interdit de ramener une assiette à moitié finie !

Allez on reprend le fil de notre balade et ce sommet sur la pointe sud-est de l'ile qui semble tout dominer nous intrigue. Avec un peu d'intuition et une bonne part de chance on trouve la route qui nous emmène sur les hauteurs. Je vous parle du panorama ? De là haut on voit TOUT : d'Akrotiri à Oïa en passant par les plages noires de Monolithos ... tout Santorin est à nos pieds. Bon y'a pas de mots, c'est vraiment l'endroit où il faut venir et je me dis qu'au lever du soleil ça doit juste être grandiose. Pour compléter la balade un petit monastère ouvert au public propose des produits locaux (savons, huiles, liqueurs ...) et quelques chemins de randonnée.

En contrebas, Pyrgos est le village habité le plus haut de Santorin. De notre belvédère, on voit son château qui domine et ses maisons qui s'étalent le long de la colline. C'est mon coup de ♥ de ce séjour. J'aime ces jolies portes qu'on aurait envie d'ouvrir, ces petites ruelles tortueuses, ces murs en pierre de lave et ces gens qui semblent avoir une vraie vie de village.

L'heure du départ approche et, après un jus de fruits sur une terrasse de Pyrgos, nous entamons notre retour à l'aéroport avec un détour par les plages noires de Santorin. On se gare donc à Kamari et là, je vous le dis, c'est le Cap d'Agde local. Un bord de mer saturé d'hôtels, de restaurants et de bars où les serveurs essaient de séduire le client de passage ... Tout ce que je n'aime pas. En 10mn nous sommes passés du joli petit village traditionnel qui sent bon la douceur de vivre au village créé pour accueillir un tourisme de masse qui profite de cette chaleur de fin d'été pour peaufiner son bronzage.

Nous nous éloignons de quelques kms pour trouver des plages beaucoup moins entretenues mais totalement désertes ! Par un heureux hasard, nous dénichons un transat abandonné ... une aubaine pour pouvoir se changer et enfiler un jean avant de prendre notre vol. Ce sont nos derniers instants sur cette île et nous profitons encore quelques minutes de la tiédeur de cette fin de journée. Ah ? Mais quel est ce bruit qui vient perturber ce calme ? C'est juste un avion qui s'apprête à atterrir à l'aéroport qui se situe à quelques centaines de mètres de notre plage. C'est le signal du départ ! Nous rendons notre scooter ... Cette fois on laisse définitivement « Kallisté » (La Plus Belle) la bien nommée.

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