Bulle(s) d'Oxygène ...
Préambule
J'aurais adoré vous dire qu'en Juin nous allions retrouver les côtes Sardes mais voilà ce p... de virus ne nous a toujours pas lâchés et nous voilà donc contraints de rester en France. Et encore, à l'heure où j'écris ces lignes notre périmètre est toujours réduit à un rayon de 10 km autour de la maison. Je croise donc les doigts pour que nous puissions atteindre les côtes de la Méditerranée en Juin.
Je reste optimiste et, en ce mois d'avril, je réserve le pack plongées / bungalows pour 8 ! Eh oui, cette année notre groupe de plongeurs s'élargit et nous partons avec JF, Val, Xav, Zazza, Hervé et Ariane : une jolie brochette qui promet de bons moments ! 4 plongeurs et 4 néophytes qui vont (re) découvrir la beauté des fonds marins de la presqu'île de Giens et du Parc National de Port-Cros. Une Bulle d'Oxygène dans cette période dont on ne voit pas encore la lueur au bout du tunnel.
Sites de Plongées
Le nom des sites apparait au passage de la souris.
Cliquez sur le nom des sites pour la description de la plongée.
Plonger à Hyères, c’est découvrir toute la richesse d’un parc national marin. Hyères et ses îles d’Or (Porquerolles, Port-Cros, Le Levant) offrent plus de 40 sites de plongée.
Épaves mythiques, tombants et secs, se déclinent à toutes les profondeurs pour satisfaire et éblouir le plongeur, du néophyte au confirmé. Afin de sensibiliser le public à la nécessité de protéger ce milieu fragile, un sentier de balade aquatique a été rendu accessible en palmes, masque et tuba, pour une découverte des trésors sous-marins. Pour les plus chevronnés : de la presqu’île de Giens à l’île du Levant, gît sur le sable un chapelet d’épaves que l’on peut atteindre plus ou moins selon les niveaux.
Récit de notre Séjour :
Jeudi 17 Juin : Départ
Google annonce 5h. de route et Michelin 5h.40 ... mais ça c'est sans compter les bouchons ! Eh oui on a beau choisir un départ en milieu de semaine, on n'est pas à l'abri d'un accident ou de travaux qui nous font perdre pas loin d'1h. sur notre temps de trajet. Résultat on arrive au camping juste à temps pour faire le check-in et réserver une table au restau.
Le reste de la troupe (qui a pris les chemins de traverse) arrive à l'heure de l'apéro. On se retrouve donc à 8 autour de la 1ère bière de ce week-end prolongé. La fin de journée se termine au restau. Demain nous avons rendez-vous avec toute l'équipe de Saint-P'Hyères Plongée à 8h. Xav a encore du mal à se relaxer à l'idée de se retrouver dans le monde du silence mais la sérénité de Zaza me rassure ...
Vendredi 18 Juin : On se jette à l'eau
8h. précise, nous retrouvons des visages connus : Mika, Mich, Sabine, François ... la même équipe qu'en Octobre. Nous prenons nos marques, embarquons nos blocs et partons en direction du Cap des Mèdes pour les baptêmes et une plongée de remise en palmes.
Le Cap des Mèdes
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Situé au Nord-Est de l'île de Porquerolles, juste à côté du Cap des Mèdes, les rochers du même nom sont une plongée idéale pour une initiation ou pour une reprise en douceur. Le site permet un mouillage assez facile sous le rocher percé. Il est bien abrité du mistral. Pas de courant sur le site.
La mise à l'eau se fait sous la roche percée. On descend sur une dizaine de mètres, pour trouver deux gros blocs de roches espacés de quelques mètres. Le site ressemble un peu aux fromages marseillais de l'île Maire. En partant roche main gauche, on suit une alternance de gros blocs de schiste qui descendent jusqu'à 25 m. Certains remontent d'une dizaine de mètres environ. Le site n'est pas très vaste, bordé par le sable et l'herbier de posidonie. Le tour de l'îlôt se fait facilement en se baladant de blocs rocheux en blocs rocheux.
Notre palanquée (JF, Frank et moi) est prête. Bascule arrière et là, le 1er couac du séjour ! JF perd sa palme !!! Autant dire que rechercher une palme noire dans un champs de posidonie c'est aussi facile que retrouver une aiguille dans une botte de paille. On s'atèle à la tâche mais après quelques minutes de recherche infructueuse JF nous fait signe de faire notre plongée. Je pars donc avec Frank avec l'appréhension de savoir si mes sinus vont passer. Presqu' une heure plus tard, on refait surface : tout va bien. Le produit que Val. m'a conseillé est d'une efficacité redoutable !
On retrouve JF qui, non seulement n'a pas retrouvé sa palme, mais qui, en plus, est malade ;-( Je ne sais pas si les poissons se sont régalés mais ce que je sais c'est qu'il y en a une qui remonte avec la banane jusqu'aux oreilles ! Le « J'ADORE » que lance ma Zaza à peine sortie de l'eau est en parfaite corrélation avec son visage illuminé !!!
Quant à Xav qui ne semblait pas très à l'aise a très vite pris ses marques. C'est une bonne surprise ... Seul Hervé, qui avait bien masqué son appréhension jusque là, n'a pas du tout apprécié sa 1ère découverte des fonds marins. Résultat, Xav et Zaza feront leur niveau 1 ensemble et Hervé sera pris en charge par Mich.
L'Anse aux Blés
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Le spectacle de ce site est assuré du fait de l'ambiance très particulière de l'endroit. Un très joli tombant s'offre à nous jusqu'aux environs de 40 mètres. Il n'est pas rare d'y croiser des mérou et d'y dénicher des congres dans les failles.
L'après-midi Hervé n'a pas lâché l'affaire et refait une tentative à l'Anse aux Blés. Bon, on ne va pas se mentir, la plongée ne sera pas sa spécialité mais j'admire sa ténacité. De notre côté rien à signaler: JF a ses 2 palmes bien accrochées et nous passons 61mn à admirer les tombants tapissés de gorgones.
Nous terminons cette journée autour d'un apéro où chacun refait sa plongée et partage son expérience. Je crois bien que tout le monde a déjà pris le rythme du monde des plongeurs !
Samedi 19 Juin : Découverte de Port-Cros
Grâce à Port-Cros, le public peut faire l’expérience de la Méditerranée intemporelle, où des bancs de poisson viennent frôler les baigneurs sur les plages peu profondes, où des oiseaux rares nichent au creux des falaises, et où l’épais maquis abrite des dizaines d’espèces endémiques.
Réserve de faune aviaire gardée presque intacte, refuge des derniers grands herbiers de posidonie, pointe occidentale du sanctuaire marin Pelagos, où vivent baleines et dauphins, Port-Cros donne au voyageur l’illusion d’être seul au monde.
Les deux îlots qui lui font face, Bagaud et la Gabinière, appartiennent à la réserve intégrale, et si aucun homme ne peut en fouler le sol, il est permis d’admirer les mérous, raies et bancs de poissons multicolores qui peuplent leurs eaux translucides.
Pointe de Montrémian
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Au Nord-Ouest de l'île de Bagaud, la Pointe de Montrémian, est également appelée la « piste de ski » pour sa pente de sable à 45° qui s'y trouve. Le courant peut-être présent sur le site, et peut déporter vers l'Ouest en direction de l'île de Porquerolles. En débutant la plongée à l'Est, nous descendons plein Nord le long d'un éperon rocheux, roche main gauche. Les 40 premiers mètres, nous avons l'herbier de posidonie sur notre droite. Puis nous continuons à descendre entre l'arête principale, roche main gauche, et une deuxième arête rocheuse un peu moins haute sur la droite, pour finalement atteindre le sable à 31 mètres.
A 50 mètres du bout de la pointe, en direction du Nord, on tombe sur le Rocher de Montrémian, qui est couvert de gorgones. D'une hauteur de 4-5 mètres environ, il fait une vingtaine de mètres de circonférence.
Ce matin Mika nous annonce une journée complète en mer. Cap n°1, la Pointe de Montrémian surnommée « La Piste de Ski ». Pour des montagnards comme nous, l'endroit est parfait pour démarrer la matinée. Le site est superbe, plein de vie et le ban de sardines qui vole au-dessus de nos têtes est magique. De la piste de sable aux canyons tapissés de gorgones on évolue pendant plus de 50 minutes dans des eaux claires.
Mais alors que nous revenons à notre point de départ j'attrape 2 crampes à la cuisse et au mollet (sans doute un rappel de notre apéro d'hier !). A cet endroit le courant est fort et je me rends compte que je suis incapable de suivre JF qui nage aussi vite qu'un barracuda. Je m'accroche à un rocher mais je n'ai pas la force de me purger pour me plaquer à la roche et reprendre ma balade. A ce moment je me dis que je suis mal embarquée et j'essaie de me poser pour faire passer ces foutues crampes. Heureusement Frank m'aide à sortir de cette mauvaise posture et nous terminons dans des eaux plus calmes.
Retour sur le bateau je suis inquiète de voir la mine fermée de Zaza. Un problème ? Plutôt oui ! Ariane qui nageait dans la crique s'est faite embarquer par le courant et c'est Xav (grand nageur comme chacun le sait) qui est parti à son secours ! L'ambiance devient subitement très tendue : Mika se jette à l'eau, la palanquée qui vient de terminer sa plongée se fait presser pour monter sur le bateau, ça gueule ... Bref, tout le monde est inquiet jusqu'à ce que quelqu'un aperçoive Ariane accrochée à une bouée de l'autre côté de la pointe. Je passe les détails ... Tout est bien (ou pas) qui finit bien. Ariane est quitte pour payer son coup au restau !
La Gabinière
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La Gabinière est un petit ilot rocheux, situé aux abords de l’île de Port Cros. Il est situé au cœur de la plus importante réserve marine d‘Europe, qui fut créée en 1963. C'est est un lieu de plongée exceptionnel de par la multitude et la diversité des espèces sous-marine que l’on peut y trouver. Trois spots peuvent être explorés autour de cet ilot : le tombant Est, le versant Sud et le sec au Sud-Ouest, plus technique en raison de ses forts courants et de sa profondeur. Les tombants permettent d’admirer des gorgones rouges, des anémones et autres étoiles de mers qui couvrent leur paroi. On peut aussi observer des murènes, des langoustes et des congres qui ont trouvé leur habitat dans les failles. Les versants sud et sud-ouest de la Gabinière sont plus poissonneux en raison des courants. Les deux espèces les plus emblématiques de la Gabinière sont les mérous, peu farouches et de taille imposante, dont on a compté une population de plus de 200 individus autour de cet ilot. Et bien sûr, les barracudas que l’on peut croiser parfois par bancs de plusieurs dizaines. D'autres espèces peuplent aussi ce spot très riche : congres, murènes, daurades, raies, poulpes, langoustes, araignées de mer, loup de mer, sars, sérioles…
Après une pause bien méritée, nous prenons la direction de la Gabinière un site que j'apprécie particulièrement. La mer est agitée et Mika nous demande de rejoindre rapidement la roche. La mise à l'eau est parfaite : on se retrouve à 3 mètres, tout est OK, on attaque la descente pour se retrouver juste au-dessus d'un ban de Dentis. Vus de haut, ils ressemblent à des requins. Ils sont là, tranquilles avec leur gueule qui donne l'impression qu'ils sont toujours de mauvaise humeur. J'aime bien ces plongées qui commencent comme ça. Quoi qu'il arrive ensuite je sais que je ressortirai avec un grand sourire !
Mais depuis le début de notre séjour, il se passe toujours quelque chose. Et cette fois c'est JF qui perd ses plombs sur le tombant. Frank plonge à 25 mètres pour en récupérer un mais le 2ème fera partie des offrandes qu'on laisse à la mer. On se remet en ordre de nage et nous terminons notre plongée posés dans un champ de Posidonie.
Ce soir nous invitons Mich à partager l'apéro avec nous. Et vous savez de quoi on parle ? Je vous laisse deviner ... 20h, 20h30, 21h ... Ici c'est comme dans l'eau on ne voit pas passer le temps ! Au restau on retrouve l'ambiance « camping ». Musique à fond, animations et moustiques ! Ça fait beaucoup pour des néophytes comme nous. On zappe le dessert et on écourte la soirée. Le camping on veut bien mais les jeux « Ketchup vs Mayo » et « Samedi tout est permis » c'est trop pour nous.
Dimanche 20 Juin : Port-Cros, le retour !
Le Donator
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Le Donator est une référence en matière d'épave en Méditerranée. La plongée doit être bien préparée car le courant peut être extrêmement violent sur le site. De nombreux plongeurs faisant fi de cet aspect, on fait soit une plongée de surface, soit au fond n'ont pu contempler le Donator que de loin sans jamais l'atteindre. L'épave est vaste et bien conservée après 67 ans passés sous l'eau. Elle repose bien droite sur un fond de sable. La poupe se situe à 51 m tandis que la proue se trouve à 48 m. Lors de la descente il est intéressant de faire une petite halte vers 20-25 mètres afin d'admirer le bateau dans son ensemble. Celle-ci pouvait auparavant être effectuée auprès du mat remontant à 25 m de la surface, au sommet duquel des nuées de poissons se trouvaient. Malheureusement depuis janvier 2000, cet emblème du Donator est tombé sur bâbord, laissant juste un bout de quelques mètres.
Ce matin nous faisons bateau à part. Avec JF et Frank nous avons rendez-vous sur le Donator. La mer est particulièrement agitée et quand nous arrivons sur site et la bouée qui indique l'épave est à moitié sous l'eau. Mika nous briefe et nous rappelle que si les conditions sont trop compliquées on stoppe la plongée. Moi qui suis déjà tendue quand on part faire une profonde, je peux vous dire que ce matin je particulièrement concentrée. Je regarde la plongeuse qui est en face de moi et j'ai l'impression que nous sommes dans le même état.
Heureusement nous ne sommes que 3 palanquées et Mika attend que chacune d'elles ait atteint l'épave avant de lancer l'autre. C'est à notre tour. On dégonfle les stabs ... 3, 2, 1 c'est parti. On se retrouve sur le bout à 8 mètres. On check et on s'enfonce dans le bleu. 18 mètres, 25 mètres, 30 mètres ... J'adore ce moment où l'épave se dévoile peu à peu, ce moment où on ralentit la descente pour se poser à près de 50 mètres, ce moment où tout reste à découvrir.
On s'enfonce dans les cales, on remonte dans les bans de poissons, on longe la coursive, on se pose sur le pont et on se jette le long de la carcasse. Je regarde mes paramètres : déjà 14 minutes ! Je voudrais arrêter le temps pour faire durer la magie de la plongée mais je ne suis pas assez narcosée pour me laisser aller complètement. On remonte pour un palier de 12 minutes dans le bleu, Frank lâche son parachute et Mika nous récupère à 800 mètres de notre point de largage ! La météo ne s'est pas améliorée ... j'essaie de m'agripper à l'échelle, une vague me plaque contre le bateau, je lâche la main et ma lampe s'envole dans les airs avant de couler dans les profondeurs de la Méditerranée. Une offrande à la mer qui me coûte cher ! Pour l'instant je crois que nous n'avons pas fait une plongée sans incident ...
Arrivés à Port-Cros, on équipe nos blocs pour la plongée de l'après-midi (cette fois on ne les transporte pas pour le gonflage au Club). Le reste de la troupe arrive pour la pause déjeuner.
La Gabinière
Le temps est de plus en plus pourri et le courant sur la Gabinière est costaud (mais dans le bon sens cette fois). On se laisse dériver pendant 53 minutes au milieu des poissons. Sur la fin de plongée on croise un cycliste ??? Ah non c'est Hervé qui suit Mich. ! (Rrrrroooohhhh c'est pas beau de se moquer !).
La météo ne s'est pas franchement améliorée et le retour à terre est dantesque ! Mika met les gaz, il n'y a pas un bruit sur le bateau, tout le monde a hâte d'arriver à bon port. Au club chacun range son matériel, Mich fait remplir les carnets, valide le Niveau 1 pour Zaza et Xav. et, comme un signe, le soleil refait son apparition.
Au camping ce soir, l'animation se fait autour de nos bungalows : on sort le Champagne, la bière et le rosé pour fêter les nouveaux plongeurs. Sabine et sa compagne se sont jointes à nous pour l'occasion et vers 19h Alain et Brigitte viennent compléter le groupe. Je fais la remise des prix (on ne déroge pas aux règles) et, cette fois, on profite du restau sans animation et sans moustiques (pour ne pas vivre la soirée de la veille j'ai réservé en intérieur).
Ce week-end touche à sa fin et je dois dire que la décompression est totale. On s'est mis dans notre bulle, on a suivi le rythme des plongées on s'est mis en mode totale relâche.
Lundi 21 Juin : Un Grec avant le Retour à la maison
Le Grec
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Le Grec est en deux morceaux, très espacés et la descente se fait en pleine eau. La visite peut débuter par la poupe et notamment par l’hélice à 47 mètres (partie la plus profonde de l’épave).
Ensuite on remonte sur la dunette à 40 m qui est recouverte d’une sorte de bardage. Juste après on tombe sur l’écoutille qui est ouverte, et permet de descendre dans la cale (vide , sans grand intérêt). En ressortant, un petit arrêt s'impose pour contempler l'énorme treuil du Grec.
Progressant vers la cassure on arrive sur les superstructures des cabines et des salons dans lesquels on peut pénétrer. Les coursives à 35 m sont absolument somptueuses et conduisent sur la cheminée (abîmée et de taille respectable). On arrive ensuite à la cassure qui permet de pénétrer dans l’épave, en gardant toujours à l’esprit les risques que cela peut comporter. La proue (47 mètres) est distante de 60-80 mètres. Cette partie (hormis la faune) ne revêt pas un grand intérêt.
Dernière plongée de notre séjour sur Le Grec qui reste (pour moi) une épave particulière. Je suis contente de voir que la mer est d'huile parce-que le Limoncello de fin de soirée fait encore ses effets. Mais arrivés sur place la houle berce mon estomac dans le mauvais sens (il semble d'ailleurs que je ne sois pas seule car j'entends un gars qui dit à Mika « Largue moi vite avant que je vomisse ! »). Voilà pour l'ambiance.
C'est enfin à notre tour de basculer et j'ai la tête à l'envers (dans tous les sens du terme). A peine le temps de reprendre mes esprits que je vois le bout trop loin pour que je puisse l'attraper. Frank me fait signe « On descend ». J'aperçois les bulles de JF en dessous, je ne me pose pas de questions et je purge à fond pour arriver en bas. Coup de bol, on arrive juste au pied de l'épave à 45 mètres. Je me mets à genou dans le sable, JF me fait signe de me poser 1 minute. C'est bon, je reprends mes esprits, on peut commencer notre explo.
Comme d'habitude sur cette épave, tout est superbe même si nous ne retrouvons pas les bans de Mérous que nous avions vus lors de nos précédentes plongées. Fin de plongée, je récupère le bout pour remonter en surface où la houle reprend son travail de sape. Mon palier de 10 minutes me semble interminable ! On remonte sur le bateau et là, c'est battle de vomito. Je suis vidée !
Décidément, quand je relis le récit, je me rends compte que nous n'aurons pas fait une plongée sans qu'il ne se passe quelque chose ! Et pour couronner le tout, du côté des Niveaux 1, c'est le bateau qui est en panne ! L'avantage de la plongée c'est qu'on est tellement détendus que plus rien ne nous atteint.
Début d'après-midi, on dit au-revoir à l'équipe, on range le matériel (enfin, on essaie ...) et on termine notre séjour par une salade en bord de mer. Tout le monde est content et je ne serais pas surprise que ce type d'escapade s'organise à nouveau !
Le Bêtisier du Week-End
Les 3 P. (comme Perte)
♦ P comme Palmes
♦ P comme Plomb
♦ P comme Phare
La liste de nos offrandes à la Mer pendant notre séjour.
Les Surnoms
♦ Xavier : le Jardinier
♦ JF : le Barracuda de la Gabinière
♦ Frank : Le Mérou
♦ Hervé : Le Cycliste
Cette liste n'est pas exhaustive...
Les Couacs de Plongée
♦ Partir sans ouvrir la bouteille (et on ne parle pas d'apéro).
♦ Oublier d'enlever le tendeur et rester accroché au rack des blocs,
♦ S'apercevoir qu'on n'a pas mis ses plombs alors qu'on est complètement équipé
♦ Faire sa vie sous l'eau et obliger la monitrice de plongée à faire du fractionné
♦ Aller nager sans palmes et se faire embarquer par le courant
♦ Se faire dicter son carnet de plongée par le moniteur et noter "Houra, tête de bois!"
♦ Vomir sur le bateau
♦ Tomber en panne de bateau au Cap des Mèdes
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